Les scientifiques et les chercheurs poursuivent leur travail sérieux pour accumuler la connaissance scientifique portant sur les causes de la maladie cancéreuse, son développement et ses traitements. Un nombre croissant des scientifiques et des centres de recherche spécialisés s’engagent pour atteindre cet objectif, et il y a des mesures évoluées pour transférer les informations sur les résultats et les conclusions de ces recherches au niveau mondial. Tout le monde se met d’accord que l’exposition à certains produits chimiques, dans les différentes conditions, professionnelles, environnementales et alimentaires, incarne l’une des causes diverses de la formation et du développement des maladies cancéreuses. Les chercheurs spécialisés dans le domaine des sciences de la chimie toxique, ont classifié les composés chimiques cancérogènes dans des classes variées selon leur intensité, leur probabilité et leur sélectivité. Les législations européennes classent les facteurs et les composés cancérogènes dans quatre groupes, en fonction de l’indice du niveau de risque. Le premier groupe comprend les produits chimiques cancérigènes chez l’homme, possédant des indicateurs suffisants et certains, et au nombre de 114 (datant du 23 Octobre 2014). Le second groupe se divise en deux classes: le group 2A qui comprend les substances ayant des indicateurs limités chez l’homme mais suffisants chez l’animal, au nombre de 69. Et le groupe 2B qui comprend des substances pouvant être cancérogènes chez l’homme. Ce groupe comprend les substances qui possèdent des indicateurs limités chez l’homme mais insuffisants chez l’animal, ou des indicateurs limités chez l’homme et suffisants chez l’animal, au nombre de 283. Le troisième groupe comprend des substances inclassables quant à sa cancérogénicité chez l’homme, basées sur des indicateurs insuffisants chez les humains et des indicateurs insuffisants ou limités chez l’animal, à l’exception des substances ayant des indicateurs insuffisants chez l’homme, en présence des preuves solides que les mécanismes de leurs activités cancérogènes chez l’animal sont inefficaces chez l’homme (donc à cause de la différence des voies du métabolisme à l’intérieur du corps). Ce groupe comprend 504 substances. Le quatrième groupe comprend les substances probablement pas cancérogènes chez l’homme, elles bénéficient des indicateurs qui montrent l’absence de l’activité cancérogène chez les humains et les animaux de laboratoire. Ce groupe comprend une seule matière seulement, le caprolactame, une matière organique synthétique, utilisée dans l’industrie du nylon, du plastique et autres. C’est évident qu’il existe un grand nombre des matières chimiques non classifiées dans les listes des substances cancérogènes. Ces substances, bien qu’elles jouissent des effets toxiques qui varient en terme d’intensité et de ciblage, selon leurs compositions, leurs caractéristiques et les conditions d’être exposées à elles, et quel que soit leur impact toxique, mais en fait elles ne sont pas classifiées dans les listes des substances cancérogènes, donc elles ne sont pas cancérigènes. D’habitude, la nature de la toxicité des substances chimiques est classifiée à travers des expériences, des recherches et des études qui étudient la matière elle- même, et dans quelques cas, la toxicité des deux substances ou plus, est étudiée à travers une seule méthodologie de recherche. Pour ceci, une réassurance prévaut envers une liste relativement longue des produits chimiques, connus comme étant non cancérogènes, ou probablement pas cancérogène. Cette croyance, et cette assurance, ont été dissipées par les résultats d’une étude publiée le 23 Juin 2015. Elle a été menée par un groupe formé de nombreux chercheurs, l’Université de Brunel à Londres a également participé à cette étude, et la revue de l’université Oxford Journals l’a publiée dans les documents des recherches intégratives          sur le cancer. Cette étude déclare que des substances sont non cancérogènes exposées séparément, elles lancent le cancer dans le cas de l’exposition combinée, même à travers de très petites doses. L’un des cinq genres du cancer est causé par l’exposition à un mélange de ce type. Un groupe mondial formé de 174 chercheurs des plus grands centres scientifiques internationaux dans 28 pays, a étudié la relation entre les combinaisons des substances chimiques que nous rencontrons fréquemment avec le développement du cancer. L’étude a choisi 85 substances qui ne sont pas cancérogènes chez l’homme, et elle a trouvé qu’il y a 50 de ces substances qui possèdent un mécanisme lié à l’apparition du cancer, qui apparaît avec les combinaisons des matières à des concentrations et des niveaux auxquels nous sommes exposés dans l’environnement de nos jours. Les produits chimiques, qui nous semblent non toxiques pour nous les humains, peuvent constituer une combinaison mortelle dans le corps et produisent un cancer. Les résultats de cette étude soutiennent l’idée qui dit que les produits chimiques peuvent agir en synergie, d’une manière coordonnée, de telle façon que l’un d’entre eux augmente l’impact des autres, ils se coordonnent pour que l’impact commun sera dangereux, ainsi, le cancer apparaisse et se développe. L’exposition environnementale à un nombre illimité des polluants chimiques, même à des concentrations variables, certains d’entre elles étant très faibles, dans l’air, l’eau et la nourriture, peut être accompagnée par des risques importants sur la santé publique, difficile à prédire. Bien sûr, cela peut être considéré comme l’un des facteurs importants, qui expliquent cette augmentation inquiétante des cancers, chez toutes les tranches d’âge, et dans les différentes communautés et les groupes sociaux, ce qui emporte fortement cette possibilité. Une politique nationale globale et sérieuse de lutte contre la pollution de l’environnement causée par toute sorte de sources, est devenue un besoin urgent et pressant aujourd’hui sur la situation de la santé publique, et au niveau de notre pays et les pays du monde entier.   Oxford Journals, Carcinogenesis – Integrative cancer research Assessing the carcinogenic potential of low-dose exposures to chemical mixtures in the environment: the challenge ahead”. Volume 36, Suppl. 1 June 2015, s184-s202 Traduite de l’arabe par Maya Samaha  

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
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