Une crise de gouvernance ou de gouvernement ou de gestion? Une crise de quotas et des intérêts ou une mesure légale pour le fonctionnement d’un établissement public, qui est donc soumise à la logique de la Constitution et des lois? Est-ce une crise ou une faillite de l’ordre et de la structure de la gouvernance? Ou est-ce un athéisme ou une apostasie dans toutes les coutumes et les lois, parce que la logique de loi de la jungle est celle qui domine? Plusieurs questions et toutes les réponses mènent à une seule porte, ayant comme titre: pas d’Etat au Liban! Le secteur des déchets rejoint aujourd’hui le secteur de l’électricité, puis plus tard celui du téléphone. Les libanais sont habitués au fait de l’absence de l’électricité, la question est devenue normale, comme il est normal la présence d’un générateur ou l’abonnement du quartier ou autre. Les libanais sont habitués qu’un employé arrête les abonnements d’Internet, ou que le ministre des télécommunications ne fait pas le réseau en fibre optique, achevé depuis plus d’un an pour une raison quelconque! De même, il faut que les libanais s’habituent aujourd’hui au fait que leur gouvernement et leurs pôles des politiciens ont décidé de pénétrer dans le marché des déchets, et d’établir leurs propres entreprises pour répartir le rendement présumé, donc leur gouvernement n’a rien fait depuis un an et demi pour présenter des solutions attendues, mais il a présenté le pire cahier de charge pour des appels d’offres, sans le minimum des normes scientifiques, environnementales et même juridiques, qui interdit à toute entreprise normale de pénétrer dans ce domaine, et il exige que l’entreprise engagée fournisse un endroit pour une décharge que l’État n’a pas réussi à assurer, ou qu’il a échoué volontairement. Le gouvernement a fait un appel d’offres formel pour les quotas et pour imposer aux entreprises d’aller à les soi-disant « dirigeants » pour pouvoir procurer la décharge, ou que le gouvernement a donné aux « leaders » le droit de construire des entreprises et de communiquer avec des sociétés responsables de l’administration seulement. Quant aux irrégularités financières, l’entrepreneur procure la décharge et estime l’espace et le coût résultant pour les transferts quotidiens des camions, ce qui exige des merveilles pour estimer les prix et autres. Aujourd’hui, le pays est ouvert, sans solutions, et le ministre parle de la réussite des appels d’offres, alors que le problème réside dans le fait de trouver la décharge, et non pas dans le balayage ou la collecte des déchets. Une négociation va avoir lieu, et les gens vont payer le prix deux fois, par les odeurs et les maladies, donc à travers les coûts et la méthode de traitement, et enfin, les quotas seront distribués selon le héros qui va fournir la décharge et qui est connu, son gain étant plus faible par rapport aux autres dirigeants, mais il va augmenter comme il est le meilleur à imposer une solution ne pouvant pas être fournie par les autres. Jusqu’à ce que le moment arrive, observez les routes du Liban vert, parrainées par un gouvernement qui a décidé de déclarer un plan stratégique pour l’environnement!  

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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