Le pays n’a pas connu dans son histoire- et ceci comprend les années les plus sombres de la guerre civile- ce faible niveau en forme et en contenu concernant la gestion d’un dossier ou la préparation d’un cahier de charge, ou même l’élaboration d’un appel d’offre, comme celui vécut aujourd’hui par rapport à la question des déchets. Il n’y a presque aucun sage qui pourra croire que les appels d’offre élaborés d’une façon aléatoire et non scientifique, et contradictoire aux simples conditions connues de l’Etat, vont vraiment passer, et que plus qu’un ministre promet une solution proche qui se base sur eux! C’est vraiment stupide… Qu’un responsable croit que la solution va passer à travers des irrégularités scandaleuses, par l’annulation du rôle de l’Etat et en consacrant la logique des quotas dans ses formes les plus retardées, au milieu de l’absence, notamment l’absence volontaire de tout ce que ce dossier comprend comme affaires techniques qui sont presque équivalentes ou supérieures à celles légales avec leurs coutumes. Ce qui s’est passé aujourd’hui comme report des résultats des offres financières à cause de la négligence et la hâte, même en ce qui concerne le respect du peu de ce que le cahier de charge indique, dévoile le déficit chez les responsables de ce dossier. Le pays souffre d’une grande crise par rapport à la propreté et le traitement de la crise des déchets, et jusqu’à présent, aucune page sérieuse n’a pas été ouverte dans le livre de la solution réelle, scientifique et requise, mais la fuite et la fuite en avant, dans l’attente d’un miracle qui va tomber du ciel! Le problème est que celui qui a ouvert le nid des guêpes a pensé qu’il va récupérer le miel sans aucun effort ou fatigue, il s’est avéré que la question est complexe et difficile, et que la parole est facile, alors que le travail et la construction sont coûteux et ne ressemblent pas à l’image typique enracinée dans l’esprit de tout le monde. Aujourd’hui, celui qui a ouvert la porte connaît le volume des difficultés, mais le problème réside dans l’absence des hommes d’Etat ou des responsables, prêts à supporter les résultats des procédures requises après avoir surenchéri dans ce dossier. Le Liban du 2015 ne pourra pas entamer une recherche sérieuse pour résoudre la crise des déchets, n’est-ce pas le cas dans l’électricité, l’eau, la présidence de la république, le gouvernement, le parlement, et … et … et autres? L’odeur est forte ici, et se débarrasser d’elle est insultant et en vain… Oui, c’est la même odeur des politiciens eux-mêmes, mais sans rafraîchisseurs!