Pour la quatrième semaine consécutive, les ordures persistent dans les rues de la capitale, dans les cités et dans les régions libanaises. La requête de nouveaux sites continue également dans la capitale, pour les transformer en des dépôts d’ordures, ou des dépotoirs mobiles, comme le site du moulin ne pourra plus accueillir plus de déchets, et les sites de la côte ainsi que celui du port évoquent plusieurs oppositions et confrontations. Les efforts du ministre de l’Environnement, de tout le gouvernement, même de tous ceux qui sont au pouvoir continuent d’une façon acharnée, en essayant de trouver de nouveaux sites, afin d’élaborer de nouvelles décharges sauvages dans les diverses régions libanaises. Leurs efforts persistent sans fatigue, pour distribuer les chargements d’ordures, en les jetant dans des sites ayant une valeur écologique, culturelle et historique distinguée, dans les forêts, ils vont toucher demain les réserves naturelles et les sites ayant une valeur archéologique et touristique, ainsi que ceux qui témoignent des civilisations ayant traversées sur cette bonne Terre. Tout ceci est un « entassement de déchets ». En outre, le fait de lier le concept de développement chez les personnes qui sont au pouvoir au Liban, avec l’acceptation des régions et des municipalités de former de nouvelles décharges sauvages chez elles pour accueillir les déchets de la capitale et de ses banlieues incarne un autre « entassement ». Est-ce que vous vous souvenez quand la philosophie des demandes de pots-de-vin s’est propagée dans toutes les administrations et les institutions, ainsi que dans tout le pays? Comment la demande de pots-de-vin est devenue une pratique acceptable, ainsi qu’un indice marquant une certaine intelligence? Nous assistons de nos jours à une transformation de la demande de pots-de-vin à travers toutes ses formes, vers une entrée au développement dans des régions oubliées par les gouvernements successifs, et qui ont négligé tous leurs besoins à travers les décennies. D’une part, ils élaborent rapidement des décrets qui consacrent des sommes d’argent supplémentaires aux municipalités et qui facilitent l’accueil des déchets, pour les inciter à accepter. D’autre part, ils mènent des négociations ayant pout objectif « le développement » avec les municipalités de Akkar, et autres régions oubliées, et ils diffusent des promesses « très fiables » comme prix pour ne pas se manifester ou tenir des objections face à la transformation de leurs régions et de leurs villages magnifiques, ainsi que leurs belles plaintes en des décharges sauvages. Le développement perd, chez ceux qui sont au pouvoir, toutes ses dimensions traditionnelles et modernes, qui parlent du développement durable, et de tous autres termes très étranges pour les décideurs dans notre pays. Ou sommes-nous dans le pays de « la lumière et du rayonnement », soumis à l’autorité de « la justice », en transformant toutes les régions au Liban en des décharges sauvages, qui menacent le sol et la ressource en eau par de divers risques de pollution, et menacent également la santé publique à travers la propagation des fumées de leurs incendies aléatoires dans tous les villages et les cités, en diffusant ainsi les dommages, les empoisonnements et le risque des épidémies et des maladies chroniques pouvant attaquer tous les êtres humains. Les personnes au pouvoir chez nous, utilisent le terme du développement avec tous ses sens, avec insolence remarquable, pour faire passer leurs visions soupçonneuses vis-à-vis des déchets et des politiques de leur gestion. Ainsi, est ce que quelqu’un dans le monde a entamé auparavant cette même voie? Traduite de l’arabe par Maya Samaha