Traduit de l’arabe par Maya Samaha Dans le cadre des orientations du Gouvernement de la République arabe syrienne pour la reconstruction immédiatement après la guerre sur la Syrie, et avec les perspectives que plusieurs sociétés étrangères vont investir en Syrie, le Ministère d’Etat pour les affaires environnementales doit garder à l’esprit, dans le domaine de l’environnement, une série de questions, notamment:
- Qu’est ce qui s’est arrivé à l’environnement en Syrie?
- Quelles sont les mesures à prendre pour protéger l’environnement?
Et en vue de ne pas discuter le rôle gouvernemental dans le domaine du travail environnemental, nous allons présenter les points forts présents en Syrie qui peuvent former une base à la phase de reconstruction prochaine:
- La disponibilité d’une volonté politique de soutien et de protection de l’environnement et des ressources naturelles, en raison de son importance dans le processus de développement, et parce qu’elle est une partie intégrante des plans de développement, et par conséquent, et lorsque cette volonté est disponible, nous remarquons:
- La présence d’une stratégie et d’un plan d’action national pour protéger l’environnement, ainsi qu’une stratégie nationale pour la protection de la biodiversité et le plan d’action national de lutte contre la désertification. En plus de la communication nationale initiale à la Convention-cadre sur les changements climatiques.
- L’existence du cadre juridique à travers la loi sur la protection de l’environnement, la loi sur l’eau et la loi sur l’administration locale avec la mise en œuvre des règlements, même s’il a besoin d’un suivi continu à cause des développements environnementaux modernes.
- L’existence des directions chargées de l’environnement au niveau des Mohafazats pour suivre le travail environnemental, soutenues par des cadres spécialisés.
- La disponibilité d’un bon nombre des organisations environnementales non gouvernementales dans la période actuelle, qui peuvent être considérées comme le troisième œil dans le domaine de l’environnement, en plus de l’émergence d’une base de presse et des médias de l’environnement, ayant besoin d’un soutien.
- La disponibilité de plusieurs infrastructures au sein des directions de l’environnement, des laboratoires fixes pour l’analyse les polluants des sols et des eaux, en plus de l’installation des stations de surveillance de l’air dans un certain nombre de villes syriennes, et qui ont besoin d’un suivi et d’une réadaptation.
- L’existence des spécialisations universitaires dans le domaine de l’environnement dans un certain nombre d’universités, ce qui fournira le noyau de futurs cadres.
- La participation et la ratification de la Syrie à toutes les conventions environnementales internationales.
