L’Algérie s’engage à réduire ses GES de 7% allant jusqu’à 22% d’ici 2030-  La République algérienne démocratique et populaire a soumis le 3 septembre 2015, son plan d’action climat à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques pour l’accord de Paris en décembre 2015. Cette contribution vise à réduire les émissions algériennes de gaz à effet de serre (GES) de 7% d’ici 2030. A noter que la proportion pourrait être étendue à 22% avec un soutien international pour mitiger les impacts du réchauffement climatiques. Ce plan d’action climat montre les ambitions du pays en vue de s’adapter aux changements climatiques et à travers une bonne gestion de ses forêts, du secteur du transport et celui des déchets, ainsi que par la sensibilisation à l’importance du recours aux énergies renouvelables. En effet, l’Algérie compte produire « 27% de son énergie à partir du solaire, entre autres » et en se basant sur un mix énergétique non polluant. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a déclaré que cette CPDN (contribution prévue déterminée au niveau national) est «l’émanation d’un large processus avec des parties prenantes, notamment les institutions nationales, les collectivités locales, les scientifiques, les acteurs économiques et la société civile de manière générale». D’autre part, et afin de solliciter les financements nécessaires à cet engagement, l’Algérie espère que le « Fonds vert pour le climat » la soutienne financement dans sa voie menée pour combattre les effets des changements climatiques.   Plan d’action climat du Maroc: une contribution suffisante? Quant au Maroc, il s’est engagé il y a quelques mois, et plus précisément en Juin 2015, à réduire ses émissions de GES en 2030 de « 13 % par rapport aux émissions projetées pour la même année selon un scénario cours normal des affaires », avec une réduction additionnelle de 19 % réalisable à travers de nouvelles sources de financement et un appui additionnel, ce qui porterait à 32 % la réduction totale des émissions de GES en 2030. Nous rappelons que le Maroc a déployé en matière d’adaptation des efforts importants. Ainsi, et sur la période 2005-2010, il a consacré « 64% des dépenses climatiques du pays à l’adaptation, ce qui équivaut à 9 % des dépenses globales d’investissement ». Le Royaume semble présenter une contribution suffisante pour lutter contre le dérèglement climatique, selon des chercheurs européens du Climate Action Tracker (CAT). Sera-t-elle donc réalisable?   Enfin, il faut rappeler que la République de Djibouti a présenté à son tour sa contribution en Août 2015, et s’est engagée, en tant que pays arabe à réduire ses émissions de GES de 40% en 2030. Où en sont les autres pays arabes?      

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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