Un gouvernement qui visite les extrémités de la terre afin d’essayer de rencontrer un responsable international ou arabe, au milieu de l’interruption de ses réunions au Liban, suite à une dispute qui n’est pas jusqu’à présent résolue, concernant le mécanisme de son travail d’une part, et les quotas qui demeurent difficile à atteindre et se réaliser, pour des causes liées à l’avidité des joueurs eux-mêmes et non pas pour une autre raison. Les déchets s’amoncellent et s’entassent de plus en plus à l’arrivée de la saison des pluies et tout le monde sent que le temps est encore disponible pour la discussion, la réflexion, l’examen et la prise de décision, indépendamment de la mise en œuvre. Des institutions constitutionnelles sans tête et paralysées, une table de dialogue boiteuse et un mouvement populaire ayant un fond aborigène et essentiel et qui pousse à entamer une réflexion. Un tribunal international qui condamne la journaliste Karma Khayat en matière d’outrage à cause de faux témoins que seul le tribunal porte la responsabilité, au milieu d’un Etat qui s’est livré à tout étranger, même si la proportion de la sacralité de ce dernier varie selon les conditions (pour plus de connaissances, vous pouvez consulter la littérature politique en remplaçant le mot Syrie par l’Amérique ou le contraire selon le temps). Le ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk a porté plainte pour diffamation contre le journaliste Mohammad Zbib pour avoir publié un document qui a été déjà publié dans les journaux dans le dossier de la Banque al-Madina, n’ayant pas été suivi jusqu’à présent au niveau judiciaire ou politique, et le pouvoir judiciaire va entamer une interpellation dans cette affaire! Le Liban qui refuse de communiquer avec la Syrie pour qu’il ne soit pas biaisé pour une partie syrienne contre une autre, condamne fermement les paroles de Sayed Hassan Nasrallah à propos de Bahreïn. A noter que la partie pouvant être dérangée en Syrie a envoyé au Liban une dizaine de cadeaux comme explosifs et voitures piégées. Quant à l’autre partie, c’est celle officielle avec laquelle le Liban entame des relations, et emprunte également d’elle l’électricité malgré la guerre en Syrie. Certains ont posé comme solution à la crise des déchets au Liban, leur enfouissement dans les terrains syriens, en coordination bien sûr avec la Syrie. Un Etat qui ne protège pas ses citoyens d’un tribunal et il paye lui même le coût le plus cher pour sa formation. Cet Etat ne traite pas à travers sa magistrature les dossiers, le journaliste sera obligé à mettre en relief ces derniers et il sera interpellé et peut être plus. Un Etat qui ne protège pas ses citoyens des tas de déchets amoncelés dans les rues et ne trouve pas une solution à cette crise. Des forces politiques qui considèrent qu’elles ne sont pas impliquées dans les détails de la vie quotidienne des gens, et des confessions qui sont le fondement et le refuge… Et peut être le cimetière pour la patrie. Une invalidité totale qui n’a poussé aucun politicien à revoir sa position ou la position envers le régime lui-même. Des nouvelles en provenance de loin concernent une résolution provenant à la région, espérons qu’elle porte avec elle une solution aux ordures libanaises.