Traduit de l’arabe par Maya Samaha   Des chercheurs dans l’université « Flinders University » en Australie ont découvert par hasard, un moyen qui permet d’éliminer le mercure de l’eau, en utilisant une substance fabriquée à partir des déchets industriels et des écorces d’orange. Le mercure est un métal lourd et il représente l’un des polluants les plus dangereux pour tous les milieux environnementaux et même pour les approvisionnements en nourriture et en eau potable. Il affecte le système nerveux et il est hautement toxique, surtout par rapport aux enfants. La découverte est un mélange de soufre et du limonène, attribuant à la formation d’une substance visqueuse qui ressemble au plastique ou au caoutchouc visqueux. Le soufre est un sous-produit résultant de la production du pétrole, il est produit en grande quantité et il ne coûte pas cher. D’autre part, le limonène est une substance aromatique qui se trouve en une grande quantité dans l’huile du citron, extrait des écorces du citron et de l’orange. Il est également produit en grande quantité dans l’industrie des agrumes et ne coûte pas cher aussi. Lorsque le soufre est mélangé avec le limonène, une substance muqueuse et élastique de couleur rouge sera produite, capable de capturer et d’éliminer le mercure de l’eau. Ainsi, et à partir de deux produits secondaires qui ne sont pas chers et qui sont produits en grande quantité à partir de deux secteurs industriels différents, nous pouvons avoir un mélange visqueux capable de nettoyer les lacs, les rivières et l’eau potable du mercure, ce polluant dangereux et hautement toxique. Les études toxicologiques menées sur ce mélange élastique et rouge ont montré qu’il n’est pas nocif, il peut être utilisé largement et ne constitue aucune menace pour l’environnement, ainsi que pour la santé environnementale et la santé humaine. Ceci rend cette matière largement utilisable pour traiter les sites d’eau contaminés par le mercure. Le Dr Justin Chalker indique que cette substance peut être introduite dans l’industrie des tuyaux, des ustensiles et dans les dispositifs de transfert de l’eau, de même en tant qu’une matière qui entrera dans la fabrication des filtres d’eau et dans tous les autres domaines qui peuvent profiter de la caractéristique de l’élimination du mercure de l’eau. En outre, et en touchant ou en absorbant le mercure, sa couleur se modifie, et ceci permet de l’utiliser en tant qu’une substance détectrice qui révèle la présence du mercure dans l’eau, ainsi que pour connaître les sites, les sources et les groupements d’eau contaminés. Il est bien connu qu’à cause de l’action de certains microorganismes,  le mercure se transforme dans les milieux aquatiques en des composés organiques du mercure – le méthyl mercure, hautement toxique sur l’environnement et sur la santé humaine. En effet, ces composés sont des polluants dangereux qui se caractérisent par leur stabilité, persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes aquatiques. Ainsi, leurs concentrations dans les tissus des poissons peuvent atteindre des millions de fois plus que les concentrations dans le milieu aquatique où vivent les poissons. Cette découverte est d’une importance exceptionnelle dans la lutte contre la pollution, la dépollution des milieux aquatiques contaminés et l’épuration de l’eau potable du mercure, ce métal très dangereux pour l’environnement et la santé humaine.

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
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