Le réchauffement climatique et ses impacts catastrophiques sur la planète ont poussé les pays du monde à s’alerter afin d’arrêter le réchauffement climatique et de prendre les mesures qui pourront réduire les émissions et d’augmenter les espaces verts. Et contrairement à la tendance mondiale où il y a un atelier énorme pour l’adaptation aux effets du changement climatique et pour créer des projets innovants tels que les projets d’énergie alternative, nous trouvons que les responsables au Liban qui sont responsables à tous les niveaux dans les ministères et les municipalités, prennent des décisions tout à fait contraires au principe de la réduction du réchauffement planétaire, surtout dans le domaine de la construction des barrages dans les vallées vertes, ainsi que l’adoption des décharges et des incinérateurs comme solution à la crise des déchets. Les barrages et le changement climatique Les arbres attirent la pluie et aident à son absorption par le sol. Le véritable trésor de l’eau se trouve dans les eaux souterraines, où l’eau propre est stockée et ne s’évapore pas à cause des rayons solaires. Cependant, les projets des barrages qui ont commencé à être mis en œuvre dans les vallées vertes, comme à «Janneh» Nahr Brahim, «Bekaata Kanaan», «Msaylhah» et «Besreh» sont tous des projets- massacres pour éliminer des centaines de milliers d’arbres et des forêts. Un gouvernement qui insiste à construire des barrages au Liban, est un gouvernement qui fonctionne contrairement à la tendance mondiale visant à limiter le changement climatique. Les sites d’enfouissement et les incinérateurs L’enfouissement des ordures cause l’émission du méthane, le premier ennemi du climat et qui emprisonne les rayons solaires 23 fois plus que le dioxyde de carbone, bien que nous n’entendons que des sites d’enfouissement. De même, les gaz émis par les incinérateurs sont considérés des gaz à effet de serre, qui sont également des options commercialisées aujourd’hui avec enthousiasme. Nous posons ces questions, avant quelques jours de la conférence de Paris et nous adressons un appel à la délégation libanaise officielle qui va participer à la 21e Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques: les contributions nationales du Liban pour lutter contre le changement climatique conditionnées par l’aide internationale, doivent comporter un engagement clair de la rupture définitive avec les projets destructeurs des forêts au Liban, surtout les barrages. De même, la gestion intégrée des déchets veut dire l’arrêt de l’enfouissement de plus de 85 d’eux et adopter des bonnes solutions environnementales qui réduisent les émissions des gaz du méthane, le plus grand contributeur au réchauffement climatique.