La 21e conférence de l’ONU sur les changements climatiques qui s’est ouverte officiellement lundi à Paris coïncide avec les accusations contre les pays qui achètent le pétrole de Daash.
Nous n’allons pas parler du vol du pétrole syrien et de ses quantités énormes estimées à des millions de barils de pétrole depuis l’année 2011, mais des techniques utilisées pour extraire ce pétrole par des méthodes traditionnelles et de ses impacts sur la situation humanitaire, environnementale et sanitaire et qui est le plus important, comme la vie du citoyen est menacée à cause de la pollution environnementale à travers l’exposition aux rayons causant des cancers (peau et poumon) et des malformations congénitales, outre la gravité de l’exposition aux gaz toxiques comme les hydrocarbures et les oxydes de soufre et autres émissions associées au processus d’extraction et de combustion et qui se font à travers une méthode primitive qui ne prend pas en compte les normes de sécurité sanitaire et environnementale.
(A noter que la combustion d’équivalent une tonne de pétrole cause l’émission du gaz de dioxyde de carbone estimé à l’équivalent de 2,98 tonnes).
Tout le monde prend conscience de la présence d’un nuage noir d’une façon continue, jour comme nuit, sur tout le ciel de la région nord-est de la Syrie à cause des opérations de raffinage primitives. Les fumées observées dans de nombreux endroits auront des causes catastrophiques sur les habitants ou sur les sources d’eau dans ces régions ou même sur les terres agricoles menacées inévitablement par la désertification.
Et parmi les causes catastrophiques, le sol ne sera plus cultivable pour une longue durée et l’eau souterraine ne sera plus acceptable pour l’usage humain. Quant à l’air, il est devenu saturé par les vapeurs et les gaz toxiques, outre que l’eau associée au pétrole contient des sels qui menacent la vie des plantes, l’eau de surface et celle souterraine. Cette eau contient également de graves composés radioactifs et l’intensité du rayonnement dure pendant de nombreuses années, outre la pollution du sol par les hydrocarbures et les sels de l’eau associée au pétrole, ce qui nécessite d’opérations de réhabilitation très coûteuses pour le sol.
Certaines sources indiquent l’apparition de graves maladies dans plusieurs régions dans Hassaké et Deir ez-Zor. De plus, de nombreuses maladies cutanées ont commencé à apparaître dans la région et des cas de naissance d’enfants atteints de malformations congénitales ont été enregistrés, récemment dans la ville d’AlChahil à Deir ez-Zor.
Ainsi, est ce que la discussion des conséquences de ces questions environnementales sur l’humanité peuvent-elles être discutées en accélérant le fait de mettre fin à cette guerre contre le peuple syrien parce que ce danger pourra dépasser les frontières locales en affectant l’entourage et l’’environnement mondial, surtout concernant les émissions du carbone que les pays réunis prétendent travailler pour les réduire à travers la Convention-cadre sur les changements climatiques.