Le ministre de l’Intérieur et des Municipalités, Nohad al-Machnouk, a affirmé que la libération des militaires libanais n’aurait pas été possible sans les efforts de la cellule de crise.
Monsieur le Ministre, pourquoi ne prenez-vous pas l’initiative aussitôt que possible pour former une cellule de crise afin de gérer le dossier des ordures amoncelées depuis cinq mois? Cette cellule de crise sera composée de toutes les personnes impliquées dans ce dossier, en tant que représentants des municipalités, des industriels, des organisations environnementales, des ministères concernés, du tribunal compétent, des médias, des universités et des experts.
Monsieur le Ministre,
Nous avons beaucoup de possibilités pour résoudre le problème à travers des moyens écologiques et non coûteux, qui fournissent des offres d’emploi pour les Libanais.
Nous avons quatre centres de tri des déchets au Mont-Liban et à Beyrouth qui suffisent pour la quantité totale des déchets produite chaque jour.
Nous avons quatre usines pour le recyclage du carton et du papier qui peuvent recycler tous les déchets en papier au Liban.
Nous avons des usines pour le recyclage du verre.
Nous avons des usines pour le recyclage du plastique et des sacs en nylon.
Nous avons une usine pour le traitement des piles, des ampoules et des appareils électroniques.
Nous avons de nombreuses entreprises qui collectent toutes sortes de métaux pour les exporter dans le but du recyclage.
Nous avons une initiative pionnière pour transformer les déchets plastiques non recyclables en plaques.
Nous avons maintenant des usines pour recycler les pneus des voitures.
Nous avons des terres agricoles prêtes au compostage des déchets organiques.
Nous avons des fermes pour les déchets alimentaires.
Nous avons des carrières qu’il faut les restaurer et pouvant être traitées à travers les résidus inertes.
Nous avons trois cimenteries qui peuvent utiliser les déchets non recyclables, ayant une valeur calorifique de 350 tonnes par jour, donc un taux de 10% des ordures du Mont Liban et de Beyrouth qui comportent les mouchoirs, les couches et autres, peut former un carburant alternatif moins nocif pour l’environnement que le carburant conventionnel.
Pourquoi donc rechercher des décharges et des sites pour les déchets?
Pourquoi exporter les ordures à un coût très élevé au détriment des fonds de développement consacrés aux municipalités?
Pourquoi attendre les projets des incinérateurs qui ne vont pas résoudre la crise mais qui vont produire des crises sanitaires et environnementales plus dangereuses?
Toutes les expériences dans toutes les régions montrent la susceptibilité du libanais à trier à la source au cas où il y a un mécanisme clair pour la collecte, outre la présence des centres de tri secondaire et de compostage dans plusieurs régions.
Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des Municipalités
Nous vous demandons de rendre ce dossier à votre ministère et à vos municipalités tel que la loi stipule, et que vous réalisez une autre victoire après la libération des militaires.