Si tu visites la campagne près de la cité de Damas, tu observes des marchés pour la vente du bois pour le chauffage. Les prix varient selon le genre du bois, ainsi, le prix du kilogramme du bois de l’abricot arrive jusqu’à 60 livres syriennes, alors que le bois des noix est vendu à un prix de 40 livres syriennes, et dans le gouvernorat de Deraa, le prix du bois d’olive atteint 35 livres syriennes. Tu pourras observer les arbres coupés par terre et si tu voulais couper tout seul, le prix du kilo chute à 15 livres syriennes. Et lorsque j’ai demandé au vendeur pourquoi le bois de l’abricot est plus cher que les autres bois, il m’a répondu qu’il ne laisse que peu de cendres dans la cheminée pour ceci on demande plus ce type de bois et non pas les autres bois. Malheureusement, je n’ai pas pu connaître les prix dans le reste des provinces.

Les études récentes cherchent des systèmes environnementaux intégrés pour préserver l’environnement (les systèmes de l’intégration agricole forestière), les meilleurs de ces systèmes sont ceux qui étaient disponibles dans la Ghouta de Damas. Ce système a contribué dans le passé à préserver le sol et à améliorer le climat local dans un environnement sec (la quantité des précipitations dans la ville de Damas ne dépasse pas 200 mm par an), il a aussi contribué à assurer les besoins de la population par rapport aux diverses cultures agricoles, des bois et du pâturage pour le bétail, outre la production du miel et l’obtention de plusieurs matériaux aromatiques et médicinaux pour l’usage familial.

Ce système est l’un des plus anciens systèmes agricoles forestiers dans les zones sèches connues dans le monde, il a des avantages et des fonctions multiples et il est enraciné dans la vie des gens dans la région de Damas, les habitants de la campagne tout comme ceux de la ville, à cause de la relation étroite sociale et économique qui leur lie à ce système.

Et en tenant compte de la superficie qui la couvre, ce système est considéré comme le poumon de la ville de Damas qui assure son oxygène, purifie l’atmosphère du dioxyde de carbone et réduit la poussière dégagée des régions sèches avoisinantes. Il est aussi considéré comme un lieu apprécié pour le confort des habitants de la région.

Dans les dernières années, et compte tenu de la surexploitation des eaux souterraines, de l’invasion des bâtiments, de l’exploitation forestière et de l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides d’une façon déséquilibrée, nous assistons à la fissure de ce système, comme les eaux souterraines deviennent rares, polluées et les bonnes terres destinées à l’agriculture régressent, ce qui a influencé négativement sur l’efficacité de ce système dans la protection de l’environnement de la poussière et des différentes émissions des voitures, des usines et des maisons dans un environnement dur, sec, froid et poussiéreux.

Il est nécessaire de conserver ce système pour les avantages environnementaux, économiques, sociaux et de divertissement qu’il garantit à la population de la ville de Damas et de sa campagne. Ceci nécessite la protection des arbres et des arbustes naturels existants.

 

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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