Que faire en cas d’alerte nucléaire? Les six réflexes à connaître pour « bien réagir », selon l’Autorité de sûreté nucléaire.
Une alerte nucléaire est déclenchée lorsqu’un événement dans une centrale nucléaire est susceptible d’entraîner des rejets radioactifs et d’avoir des conséquences sur la population voisine.
1/ Se mettre rapidement à l’abri dans un bâtiment:
Rejoindre sans délai un bâtiment en dur. Puis s’isoler à l’intérieur en fermant portes et fenêtres et en coupant la ventilation.
2/ Se tenir informé:
Avoir chez soi une radio à pile et des piles de rechange.
En cas d’alerte, écouter la radio, regarder la télévision, consulter le site internet de la préfecture.
Respecter les consignes des pouvoirs publics diffusées par ces médias.
3/ Ne pas aller chercher ses enfants à l’école:
A l’école, les enfants seraient pris en charge par les enseignants.
« Les jeunes sont les plus sensibles sur le plan de la thyroïde. Il vaut mieux qu’ils restent à l’abri dans l’école », explique Alain Delmestre, directeur général adjoint de l’ASN.
4/ Limiter ses communications téléphoniques:
Il est important de ne pas saturer les réseaux de communication car ils sont nécessaires à l’organisation des secours et à la transmission d’informations, souligne l’ASN.
5/ Prendre de l’iode dès que l’instruction est donnée:
La dose d’iode stable doit être prise uniquement et immédiatement à la demande du préfet.
« Si vous prenez les comprimés d’iode trop tôt, cela ne sert à rien. Si vous les prenez trop tard, cela ne sert à rien non plus », déclare M. Delmestre.
6/ Se préparer à une éventuelle évacuation:
Préparer à l’avance un kit d’urgence. Il doit comprendre en particulier les papiers personnels, les éventuels traitements médicaux, des vêtements, de la nourriture et de la boisson.
Lors de l’évacuation qui sera demandée par le préfet, respecter les consignes de circulation.
Avec cette campagne d’information, « il ne s’agit pas de créer des peurs ou des angoisses mais d’informer les gens sur ce qu’on attend d’eux en cas d’alerte nucléaire », explique M. Delmestre.
« Le but, c’est de faire en sorte que les gens intègrent les bons réflexes et qu’en cas d’alerte, ils ne cèdent pas à la panique qui serait dangereuse pour eux et l’ensemble des acteurs concernés », ajoute-t-il.
AFP