Le coordinateur de l’association « Organizing for Sierra Leone » (OFSL), M. Ibrahim badamasi Kamara, a adressé une lettre au directeur de la société britannique Chinook, M. Ferras Zalt afin de demander des explications et une clarification concernant l’affaire de l’exportation des déchets du Liban et l’implication présumée de la société Chinook dans cette exportation, suite à la publication de cette nouvelle dans l’un des journaux.
M. Kamara a en effet rappelé de la terrible expérience des citoyens de la Sierra Leone qui ont souffert de l’épidémie d’Ebola tout comme des entreprises qui ont profité de la faiblesse de l’Etat organisant les affaires dans la Sierra Leone.
Le coordinateur de l’organisation (OFSL) a en outre déclaré que la tragédie rencontrée par le peuple en Sierra Leone ne peut pas être aggravée par des actions irresponsables des sociétés à l’étranger qui peuvent déclencher des catastrophes écologiques pour les personnes appauvries et déjà frappées par la maladie en Sierra Leone.
OFSL a demandé à la société britannique Chinook de fournir des informations au sujet de son implication présumée dans l’affaire du transfert des déchets dans laquelle il y a un potentiel élevé de la présence des matières toxiques. A noter que les Sierra-Léonais vivant au Royaume-Uni possèdent également ce point de vue quant à cette question qui insulte non seulement le peuple Sierra-Léonais, mais aussi le système britannique de contribution et les argents dépensés dans la lutte contre la pauvreté et la maladie parmi les Sierra-Léonais.
Et en attendant des éclaircissements sur l’implication de Chinook, M. Kamara a précisé que de graves conséquences juridiques doivent être prises en considération, outre les obligations environnementales dans le cas d’une implication en Sierra Leone.
Et tout en engageant des enquêtes approfondies sur l’implication présumée de sociétés britannique et néerlandaise, cette demande nécessite une réponse rapide et ouverte, espère Kamara.
