Il est temps que l’odeur des ordures surpasse l’odeur de la corruption, et que les affaires masquent les émissions empoisonnées comme pratiques de la classe politique, et plus récemment le poison de l’exportation des déchets conduite par « le gouvernement de déficit national » qui mène des échanges et passe des courtages, un gouvernement que ses ministres ne ressentent plus la timidité.
Les détails sont devenus ennuyeux et étonnants. Le mécontentement est devenu inutile comme les déchets nous assiègent et ils demeurent près de nos maisons et dans nos rues, entassés et amoncelés en menaçant nos écoles, nos hôpitaux et nos institutions, dans une longue voie d’une crise identifiée et décrite, qui confirme que les odeurs émises ne proviennent pas seulement des tas d’ordures, mais aussi de l’échec de l’administration officielle à faire face à ce dossier sanitaire et écologique, au cours de sept mois et plus, une voie qui a dévoilé la fragilité du pouvoir, elle a réussi à faire du Liban un pays qui n’appartient pas à cette période, mais qui s’éloigne vers les couloirs du sous-développement et les caves des âges des Ténèbres.
Le scandale de l’exportation des déchets et le choix des prix imaginaires, accompagné d’un grand décalage des prix avec une nouvelle société qui s’est présentée récemment, montre une affaire corrompue et des pots-de-vin et des commissions aux bénéfices des influents et des pôles, comme le taux des commissions augmente avec les grandes sommes, surtout que l’adoption du secret pour faire passer l’affaire- le scandale confirme ce qui est certain.
Le plus dangereux c’est ce qu’une nouvelle étude menée par le professeur de chimie et la directrice du Centre pour la protection de la nature dans l’université américaine à Beyrouth, Dr Najat Saliba, a affirmé par rapport à la multiplication des particules toxiques qui résulte de l’adoption de l’incinération comme solution pour se débarrasser des déchets accumulés, outre la combustion des déchets qui cause l’émission des gaz suffocants, des substances cancérigènes et des particules toxiques. Elle a également confirmé que la petite aire du Liban ne lui permet plus d’adopter davantage les méthodes de combustion et de l’élimination des déchets par l’enfouissement, les hauts taux effrayants de la pollution mesurée preuve ceci, sans toutefois réduire l’impact des déchets et de leur lixiviat sur les eaux souterraines.
Nous avons souvent moqué des républiques bananières, mais où sommes-nous d’elles? Alors que nous sommes devenus dans « la république des déchets », « des troupeaux » conduits à leur sort!