Le Levant qui comprend le Liban, la Syrie, la Jordanie et la Palestine, est considéré comme l’une des plus riches régions du monde arabe, en particulier, et du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen en général, à cause des espèces des mammifères sauvages qui persistent et qui sont disparues et éteintes en même temps. La richesse du Levant par les mammifères est causée par le déplacement de nombreux animaux sauvages depuis la période glaciaire, outre sa position distinctive au centre des trois continents de l’ancien monde (Asie, Europe et Afrique), ce qui le rend un territoire ayant des systèmes climatiques divers. A noter que plusieurs et différents animaux pourront l’exploiter. Il représentera également un passage pour les espèces migratrices du nord au sud et vice-versa.

Le Levant était un abri pour de nombreuses espèces de mammifères, la plupart de ces dernières ont disparues localement et tout ce qui reste de celles-ci se trouve en Europe et en Afrique, à cause des activités humaines nuisibles à l’environnement, comme la chasse intensive et la conversion des forêts en terres agricoles. On dit même que les syriens ont célébré le meurtre du dernier tigre en Syrie en 1958 dans les forêts côtières, près du barrage de Balloran, alors que sa race arabe restait disperser en petits nombres dans la partie sud.

Il existe également l’ours syrien nommé scientifiquement Ursus syriacus, une sous-espèce de l’ours brun, ayant une petite taille. Sa couleur change du jaune au brun foncé. Il y avait dans les temps anciens un grand nombre d’ours syriens bruns, dans les premiers temps de la propagation du christianisme et plus tôt dans le Levant. Même dans le XIXe siècle, la présence de l’ours en Syrie était courante en Syrie, dans le nord de la Palestine et le Golan en particulier, il constituait une menace pour les troupeaux de moutons et des brebis domestiquées et on disait que le dernier ours syrien a été aperçu en 1917 dans le sud du mont Hermon. Il y a eu des tentatives sérieuses pour ramener l’ours syrien à ses endroits dans le nord de la Syrie, dans la réserve des Cèdres, à une altitude de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer, en collaboration avec quelques-uns des parcs royaux de la Grande-Bretagne, mais elles ont échoué en raison de la crise en Syrie.

La faune sauvage s’est détériorée et a beaucoup régressé ces derniers temps à cause du braconnage. Il ne reste que des animaux utilisés par les habitants locaux, comme les ânes. La chasse a touché la plupart des loups, des hyènes et des renards parce qu’ils mangent les moutons, les oiseaux et la volaille.

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
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