Un ministre accuse un expert en environnement ou un journaliste de travailler pour une entreprise étrangère (russe), ou pour une entreprise locale parce qu’il a détecté une falsification et s’est opposé à une affaire flagrante qui viole toute logique environnementale et économique. Quelle situation étrange!

Le premier ministre accuse le mouvement civil de participer à un complot et adopte les accusations lancées par son ministre très fiable qui est sûr de la crédibilité de ses nouveaux partenaires, en négligeant un énorme scandale perçu par tous ceux qui ont travaillé dans cette affaire, sauf lui. A noter que malgré que tous les consultatifs ont affirmé l’impossibilité d’une bonne exécution conformément aux normes rationnelles, le premier ministre, tout comme son ministre, ont insisté à poursuivre ce scandale. Tout ceci est ridicule!

C’est vraiment ridicule que celui qui est responsable de l’amoncellement des milliers de tonnes de déchets dans les rues déclare dans la séance du conseil des ministres, comme s’il dévoile un secret des secrets d’Etat, que des correspondances « suspectes » ont été présentées par un expert ou un journaliste, dans le cadre d’une enquête diffusée au public, afin de s’interroger sur la réalité de la possibilité de la mise en œuvre du projet de l’exportation des déchets vers la Russie, considérant ceci comme une source d’accusation ou de condamnation!!! Premièrement car le fait d’adresser des questions et d’échanger les correspondances avec la partie concernée incarne l’axiome du travail journalistique. Et deuxièmement parce que nous avons documenté dans plusieurs de nos « manchettes », les correspondances adressées à des associations environnementales amies afin de demander à celles-ci des éclaircissements. De même, nous avons publié la totalité des réponses de ces organisations. Où est donc « le secret »… Où est la violation du travail journalistique et où est le scandale? Sauf chez les responsables du scandale et leurs tentatives de répondre?

La situation de ce gouvernement est étrange, tout comme celle des responsables du dossier des déchets qui n’ont pas été touchés premièrement par la nature de l’activité de la société néerlandaise ainsi que la localisation de ses bureaux dans une cuisine, dans un village aux Pays-Bas, puis sa falsification de la fausse approbation de l’Etat de la Sierra Leone!! Ils n’ont pas même été bouleversés aujourd’hui par le capital de la société, « l’objet de la crise actuellement » et son chiffre d’affaires très modeste, ni par son statut bancaire. A noter qu’ils ont obtenu des informations détaillées sur ce sujet montrant que la société ne peut pas performer un volume d’affaires beaucoup moins que le volume présenté… Cette société avait des tentatives anciennes dans ce domaine et elle n’a pas donc été aperçue récemment suite au dossier des déchets au Liban. Ses tentatives ont terminé par des scandales qui ont imposé sa « disparition », et les parties concernées connaissent bien ceci!!

Les scandales se sont poursuivis… La décision du conseil des ministres nécessitant le choix de deux sociétés a été violée. Ainsi, le choix s’est limité sur une seule entreprise, les délais ont été dépassés et les deux cautions ont demeuré une seule avec une déduction de 2,5 millions $. Puis le scandale de la falsification d’un document officiel après que les deux sites greenerea.me et Russia-now.com ont dévoilé que le ministère russe de l’Environnement n’a pas délivré un tel document.

Tout ceci n’a pas poussé les responsables de ce dossier ni le premier ministre à s’interroger à propos ce qui se passe. Au contraire, ils ont été surpris par le travail professionnel et ils ont accusé ceux qui ont dévoilé l’affaire de participer à un complot.

La catastrophe, c’est la transformation de la base du débat vers celui qui a dévoilé le scandale, comment et pourquoi? outre les répercussions de dévoiler ce scandale, non pas le sandale lui-même, avec le fait de couvrir le débat sur la responsabilité de ceux en charge de l’affaire-scandale et les responsables de la continuité de l’amoncellement des ordures dans les rues des cités et des villages, sans aucune solution…Le pire encore c’est que les « grands responsables » font semblant de ne pas comprendre où se trouve le problème ni quel est ce scandale !! Ce qui montre la présence de plus d’un déficit gouvernemental… mais peut être une complicité de certains piliers principaux dans la couverture, la participation, la justification et l’annonce de ne pas comprendre la crise qui est aujourd’hui la parole des gens?

Depuis le premier jour, les points de vue des participants dans greenarea.info se sont croisés sur le fait que la formule optimale pour résoudre la crise des déchets doit passer à travers plusieurs étapes indispensables, débutant par l’imposition d’une taxe sur les produits des déchets difficiles, puis l’adoption du tri à la source initial, en passant par le passage obligatoire qui est la mise en place des centres de tri, en donnant un rôle aux municipalités et à la société civile dans toutes les phases. Alors, et à ce stade, la phase finale pourra être posée et la bonne voie sera choisie donc l’exportation, et/ou l’incinération ? et/ou bien l’enfouissement ? et/ou autres ??

Comment un responsable ou une personne rationnelle pourra mettre les propriétaires de cette approche et ce choix évident et annoncé dans la catégorie d’un Etat étranger ou d’une société nationale ou internationale?

« Si tu n’as pas honte, dis ce que tu veux »…un proverbe adapté… Ceux qui prétendent la responsabilité chez nous, veuillent que d’autres personnes supportent leur échec et leurs scandales, sans prendre en considération les tas de déchets et les odeurs de la mort lente…

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
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