La crise et le scandale des déchets ont surmonté la table de dialogue supposée discuter la vacance présidentielle. Ses pôles semblaient être prisonniers de leurs visions étroites dans le domaine de l’environnement et de l’hygiène, lorsqu’ils ont annoncé le retour aux incinérateurs et aux sites d’enfouissement, après une annonce presque officielle sur l’échec de l’exportation, ce qui affirme qu’ils demeurent éloignés de soulever le Liban de ses crises politique et économique, ainsi comment une autorité non capable de traiter ses déchets pourra assurer l’élection d’un président?
Ce n’est pas juste une coïncidence que la voie de deux crises se superpose: présidence et déchets, comme les deux sont le produit d’un système qui a dépassé un jour le concept de l’affaire entre ses composants, une affaire sectaire qui a produit la formule (1943), celle qui a laissé des guerres au Liban. Elle a été rénovée plus tard (par l’Accord de Taëf de 1989) pour nous laisser aussi des guerres qui ont détruit toutes les nécessités de la vie et ont paralysé la vie politique.
Loin du discours technique sur l’issue de la crise des déchets, des moyens de la gérer et de la traiter, et loin de la série de scandales, des affaires et des pots-de-vin, et en dehors de la corruption et des projets de vol, il reste bien sûr une constante, c’est que cette autorité est devenue en elle-même une farce qui évoque une caricature pour le Liban noyé dans ses déchets, transmise par tout le monde, comme si nous ne pouvions plus que commercialiser le tourisme des ordures.
