La cigarette électronique possède certains avantages: elle aide à l’arrêt du tabac en réduisant ses risques pour les fumeurs comme elle délivre de la nicotine sous forme de vapeur dans la bouche. De plus, ses risques sont limités pour les tiers.
Cependant, l’e-cigarette peut en outre pousser les adolescents à fumer du tabac selon une étude déjà publiée dans le «Journal of the American Medical Association (JAMA) » qui souligne que «certains jeunes pourraient être plus enclins à vapoter avant d’essayer le tabac car ils pensent que les cigarettes électroniques sont inoffensives ou ne créent pas d’accoutumance ». En outre, l’e-cigarette pourrait induire un risque de renormalisation de la consommation de tabac.
D’autre part, d’autres risques s’observent également. En effet, la batterie d’une cigarette électronique a explosé récemment dans la poche du pantalon d’un homme, dans une station-service aux Etats-Unis. Cet homme a eu une brûlure au troisième degré sur sa jambe suite à cet accident et une caméra de surveillance a enregistré l’explosion.
Dans ce même contexte, le Haut Conseil français de la santé publique (HCSP) invite à engager une réflexion sur la création d’une cigarette électronique «médicalisée » en réalisant d’études épidémiologiques et cliniques sur elle, et à poursuivre les efforts de labellisations et de marquages pour assurer la sécurité des consommateurs.
D’où l’importance d’une réglementation qui organise et limite la vente de ces produits dans tous les pays, surtout aux mineurs, outre l’interdiction de l’utilisation de l’e-cigarette dans les lieux publics.