Dans le cadre du mécanisme de suivi de la COP21, un congrès sur le thème « Après la 21ème conférence de Paris: les politiques d’adaptation dans la région méditerranéenne », a eu lieu mardi, sous le patronage du ministre libanais de l’Energie et des Eaux Arthur Nazarian, et à l’invitation du directeur général des ressources hydrauliques et électriques, Dr. Fadi Komeir, en coopération avec le ministère de l’Environnement, le bureau international des Eaux et du réseau des bassins internationales et méditerranéens, l’ESCWA et le centre régionale de l’Energie renouvelable, à l’hôtel « Le Royal » à Dbayeh et en présence des ambassadeurs de France et du Maroc au Liban. De nombreux experts et militants de la cause du climat ont également participé à cette réunion.
Le ministre libanais de l’Energie et des Eaux Arthur Nazarian a rappelé que le Liban a lancé une initiative pour la politique d’adaptation avec le changement climatique pour les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée.
De sa part, l’ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bonne, a prononcé à l’occasion un discours dans lequel il a souligné l’importance de la cause de l’environnement.
Il a rappelé qu’à la conférence de Paris le 12 décembre dernier, un consensus historique a été obtenu marquant une étape décisive dans le progrès vers « un modèle de développement que nous voulons à la fois durable et équitable ».
M.Bonne a ajouté qu’il faut transformer maintenant ce consensus historique pour en faire un accord véritablement opérationnel, en notant que pour la première fois, l’adaptation au changement climatique a été traitée avec la même importance que la réduction des gaz à effet de serre.
« Nous voulons conjuguer nos efforts en vue de trouver un équilibre quant à la solidarité et l’interaction mondiales à la suite des pertes qui ont résulté du changement climatique. La présence des réfugiés et le réchauffement climatique amplifient les problèmes », a-t-il averti.
L’ambassadeur de France au Liban a indiqué que « nous avons un environnement privilégié en méditerranée mais c’est également un environnement fragile ».
Et par rapport au Liban, M. Bonne a déclaré que le pays doit se préparer à faire face aux conséquences des changements climatiques.
« La crise des déchets se prolonge et entraine aujourd’hui l’augmentation des risques sanitaires et de l’environnement avec un impact direct sur la vie de tous les libanais », a-t-il conclu.
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D’autre part, la chef de la mission de l’UE, Christina Lassen, a expliqué que « les contributions du Liban à la Conférence de Paris a constitué un bon départ et un premier pas visant à réduire les répercussions du changement climatique ».
