Le Championnat du monde d’Endurance débute ce dimanche à Silverstone. Face à Porsche, le tenant du titre, Audi et Toyota alignent de nouveaux protos hybrides pour un match à trois qui s’annonce animé.
En Endurance, les ingénieurs ont classe libre. Dans la catégorie LMP 1 Hybride, le règlement technique les y autorise. Ils concourent ainsi pour le prototype le plus rapide, le plus efficace aussi, avec des choix technologiques très différents parfois, des allocations d’énergie fossile toujours plus restrictives. Un défi ou une compétition aussi utiles que disputés. Qui sortira vainqueur de l’exercice 2016 ? Qui décrochera le titre de champion du monde et/ou s’imposera aux 24 Heures du Mans, l’épreuve phare du calendrier ? Ils sont trois à y prétendre, trois constructeurs : Porsche et Audi, les cousins germains rivaux, et Toyota. Chacun avec sa technologie propre.
Le vainqueur sortant, Porsche joue la carte de l’assurance avec sa 919 Hybrid, encore grandement évoluée par rapport à sa devancière de 2015, quand Audi et Toyota engagent de toutes nouvelles et révolutionnaires R 18 et TS 050, pour récupérer, pour le premier, son bien au Mans, pour s’imposer enfin dans la Sarthe pour le second. Mais avant cela, il y a Silverstone, à 13 heures (heure française, en direct sur L’Équipe 21), ce jour. L’an dernier, à l’issue des six heures de course et de multiples dépassements, quatre secondes séparaient l’Audi victorieuse de la Porsche, deuxième. Conclusion ébouriffante d’une épreuve ardemment disputée. Hier, sur la piste anglaise, il neigeait à gros flocons. Une preuve que la saison d’Endurance pourrait réserver bien des surprises.
PORSCHE : DES TITRES À DÉFENDRE
L’objectif
Conserver ses couronnes 2015. « À Silverstone, commence notre campagne pour défendre nos titres », clame Fritz Enzinger, le responsable LM P1 chez Porsche. Championne du monde en titre (des pilotes et des constructeurs), victorieuse aux 24 Heures du Mans, la marque de Stuttgart possède encore une marge de progression. L’an dernier, elle a gagné six courses sur huit. Pourquoi ne pas viser le carton…
Source: Carole CAPITAINE
L’Equipe