Pour parvenir à ce résultat, des scientifiques de l’Institut de chimie de Nice (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis) ont analysé très précisément une comète artificielle créée par leurs collègues de l’Institut d’astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud). Ils présentent ainsi, en collaboration avec d’autres équipes dont une du synchrotron SOLEIL, le 1er scénario réaliste de formation de ce composé essentiel, encore jamais détecté dans des météorites ou dans des glaces cométaires.
Étape importante dans la compréhension de l’émergence de la vie sur Terre, ces résultats sont publiés dans la revue Science du 8 avril 2016. Les travaux, signés notamment par une ancienne post-doctorante du CNES, Cornelia Meinert, viennent confirmer, s’il en était besoin l’intérêt des analyses in situfinancées par le CNES.
Source: cnes