Les chercheurs ont récemment indiqué que la fréquence, la durée et l’intensité des incendies dans les forêts boréales ont nettement augmenté avec la montée des températures.
Donc, le réchauffement climatique pourra être une cause possible dans les gigantesques feux qui viennent de ravager une partie de la province canadienne de l’Alberta.
En effet, le chercheur Scott Goetz a souligné qu’«il y a de solides indications d’un lien entre l’accroissement du nombre de ces incendies – un phénomène saisonnier récurrent – et le réchauffement du climat et une sécheresse accrue à ces latitudes élevées au cours des dernières décennies ».
En outre, « il est difficile d’établir un lien spécifique entre le changement climatique et un événement particulier comme les feux de Fort McMurray, mais les statistiques sur l’ampleur et la gravité des incendies montrent une tendance de ce qu’on peut attendre d’un environnement plus chaud et plus sec », selon le professeur Goetz.
A noter que l’augmentation de ces feux risque de diminuer la capacité des forêts boréales à retenir le dioxyde de carbone et du méthane, ce qui contribuera à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, selon le scientifique Eric Kasischke.
Enfin, le professeur Forrest Hall, indique que la situation est inquiétante comme les forêts boréales stockent dans le permafrost sur lequel elles poussent d’énormes quantités de carbone.