La Journée Mondiale de Lutte Contre l’Homophobie, célébrée le 17 Mai, incarne une occasion pour braquer les projecteurs sur les discriminations pratiquées envers la communauté LGBT dans le but d’éradiquer ces discriminations, d’où la nécessité de plusieurs ajustements.
Elle a pour objectif de lutter contre toutes les violences physiques, morales ou symboliques liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre et de lutter contre toutes les violences physiques, morales ou symboliques liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Le terme homophobie désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l’être. Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant les homosexuel-le-s et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu’aux hétérosexuel-le-s.
A noter que les obligations légales des États de devoir protéger les droits de l’homme des personnes LGBT sont déjà bien établies dans le droit international des droits de l’homme sur la base de la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que par les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.
Cependant, et dans environ quatre-vingts pays, les actes homosexuels sont condamnés par la loi et tel est le cas du Liban.
En effet, l’article 534 du code pénal libanais punit «des rapports sexuels contre nature» et cette loi est utilisée pour faire arrêter et condamner les personnes LGBT. Certains libanais voient que cette loi est arbitrairement employée pour cibler cette communauté en violant l’intimité de ses membres et en leur refusant même les droits humains les plus élémentaires.
La lutte contre les discriminations est enfin toute une démarche pour obtenir l’égalité en droit et en considération. Il ne s’agit pas donc d’obtenir des droits spécifiques ou des privilèges.