Le secteur agricole est nécessaire pour protéger les moyens d’existence et pour gérer les conflits et les risques liés au dérèglement climatique.
En effet, le Directeur général de la l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano da Silva, a récemment rappelé que «l’agriculture, la sylviculture et la pêche sont des secteurs essentiels pour garantir la sécurité alimentaire et protéger les moyens de subsistance. Ces secteurs jouent également un rôle fondamental en ce qui concerne notre gestion des risques et des crises, notamment les catastrophes naturelles, conséquences du changement climatique».
Dans ce contexte, le document «Passage à l’action: Combler le fossé entre l’action humanitaire et le développement – Améliorer la vie des populations: fournir une assistance humanitaire et mettre fin à la dépendance», braque les projecteurs sur une nouvelle manière d’appréhender l’action humanitaire.
En outre, il faut mieux utiliser les ressources et les capacités, tout en créant des collaborations entre les gouvernements, le secteur privé et les acteurs locaux pour renforcer les capacités qui aideront les communautés à atteindre des résultats concrets.
Réseau sur l’insécurité alimentaire
D’autre part, un nouveau réseau pour effectuer des évaluations conjointes sur la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale et pour apporter des réponses aux crises alimentaires, a été lancé par la FAO, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Union européenne.
A noter que près de 240 millions de personnes dans 70 pays sont actuellement en situation de stress alimentaire, dont 80 millions en situation de crise alimentaire.
Ce réseau devra améliorer l’impact des interventions conjointes lors des crises alimentaires mondiales et renforcer la coordination entre les parties prenantes pour promouvoir une planification et des interventions conjointes face aux crises alimentaires, outre l’amélioration de l’analyse conjointe.