La prochaine étape de Solar Impulse 2 entre le nord des Etats-Unis et la côte est américaine a été repoussée de plusieurs jours après un souci avec le hangar transportable de l’avion solaire expérimental qui s’est dégonflé brièvement, ont annoncé les organisateurs.
Les ventilateurs servant à maintenir le grand hangar gonflé ont rencontré un problème d’alimentation pendant «environ 2,5 minutes» alors qu’il se trouvait installé à Dayton, dans l’Ohio (nord), explique Solar Impulse sur son site.
«Le temps de relancer le système d’alimentation, certaines parties de l’avion ont été légèrement touchées par le tissu dégonflé du hangar. Après une première vérification, les ingénieurs n’ont pas constaté de dégâts. Mais il va falloir mener une inspection plus minutieuse ces prochains jours et le vol entre Dayton et LeHigh Valley», en Pennsylvanie (est), «doit donc être repoussé», précise le communiqué.
C’est le Suisse Betrand Piccard qui aurait dû prendre les commandes pour le vol à l’origine prévu mardi matin.
Piloté par son compagnon d’aventure et compatriote André Borschberg, Solar Impulse 2 s’était posé à 21h56 samedi (01h56 GMT dimanche) à l’aéroport international de Dayton après 16 heures et 34 minutes de vol, soit une heure de moins que prévu.
L’escale à Dayton a une portée particulièrement symbolique car c’est la ville d’origine des frères Orville et Wilbur Wright, deux pionniers américains de l’aviation, connus pour avoir effectué le premier vol avec un aéronef motorisé en 1903.
Après sa dernière étape vers New York, Solar Impulse 2 traversera l’Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ à Abou Dhabi, d’où Bertrand Piccard et André Borschberg sont partis le 9 mars 2015.
Le tour du monde du SI2 est avant tout destiné à montrer les capacités de l’énergie solaire, même si les deux hommes ne voient pas dans un avenir proche de possibilité pour un avion solaire commercial.
Les ailes de l’avion, qui sont plus larges que celles d’un Boeing 747, portent 17.000 cellules photovoltaïques qui fournissent l’énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. La nuit, l’avion vole grâce à l’énergie qu’il a stockée.
AFP