Deux nouveaux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite « avec succès » par le lanceur russe Soyouz, a annoncé Arianespace.
La fusée a décollé comme prévu à 8h48 GMT (10h48 heure de Paris, 5h48 heure de Kourou) et a placé les 13 et 14es satellites Galiléo sur une orbite située à une altitude de 23 522 km.
Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo, un système à vocation civile, vise à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision.
Ce septième lancement Galileo sera suivi, certainement en novembre, de celui d’une Ariane 5ES spécialement adaptée, qui emportera quatre satellites Galileo d’un coup.
Si tout se passe bien, la constellation pourra fournir ses premiers services à la fin de l’année, même si trois satellites nécessitent encore quelques ajustements.
« Les derniers résultats montrent que l’utilisation des satellites 5 et 6, qui ne sont pas sur les bonnes orbites, sera envisageable dans la constellation globale après avoir effectué un certain nombre de tests », a expliqué à l’AFP Paul Verhoef, directeur du Programme Galileo à l’Agence spatiale européenne (ESA).
« En ce qui concerne le 3e satellite, dénommé IOV4, ses difficultés se limitent à une panne d’antenne, mais il reste capable de transmettre sur une fréquence », a-t-il ajouté.
Conçu plus récemment que le GPS américain, Galileo intègre les dernières avancées technologiques et offre un signal plus précis.
Le déploiement des satellites Galileo, entièrement financé par la Commission européenne, va coûter environ 7 milliards d’euros. Puis il faudra 500 à 600 millions d’euros pour gérer et renouveler les satellites.
AFP