La NASA a effectué mardi le deuxième et dernier test au sol d’une fusée d’appoint destinée à équiper son futur lanceur lourd, le « Space Launch System » (SLS), qui sera notamment utilisé pour des missions habitées vers Mars.

Cette fusée longue de 54 mètres, attachée horizontalement sur le sol, a fonctionné comme prévu pendant deux minutes, brûlant 5,5 tonnes de carburant par seconde, alors que plus de 500 capteurs enregistraient un grand nombre de données qui seront analysées au cours des prochains mois.

Le test, qui s’est déroulé sur le site d’essai d’Orbital ATK Propulsion Systems à Promontory, dans l’Utah, a été retardé d’une heure en raison d’un problème d’ordinateur.

Le démarrage du moteur de la fusée s’est fait dans une température froide pour simuler un lancement en hiver, quand le thermomètre tombe près de zéro degré Celsius. Pour créer ces conditions, les ingénieurs ont refroidi le moteur de la fusée pendant plusieurs semaines.

« Ce dernier test de qualification du système de fusées d’appoint montre de vrais progrès dans la mise au point du lanceur SLS », a souligné William Gerstenmaier, patron de l’exploration habitée de la NASA.

« Cela nous aide à mesurer les progrès que nous faisons pour faire avancer l’exploration humaine de l’espace et ouvrir de nouvelles frontières pour les missions scientifiques et technologiques dans l’espace lointain », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Un premier test concluant avait eu lieu en mars 2015 avec des températures chaudes pour simuler un décollage en été en Floride.

Le futur lanceur lourd de la NASA sera équipé de deux de ces fusées d’appoint pour le décollage.

Celles-ci sont des versions modernisées et plus puissantes de celles utilisées pour la navette spatiale. Elles fourniront plus de 75 % de la poussée du SLS pendant les deux premières minutes du lancement, le restant sera assuré par les quatre moteurs cryogéniques RS-25 du lanceur, qui proviennent également de la navette.

La dernière navette spatiale a volé en juillet 2011.

Le SLS devrait effectuer quant à lui son premier vol d’essai en 2018 et lancer à cette occasion la capsule spatiale Orion, mais sans astronaute à bord.

Orion, qui rappelle avec sa forme conique les capsules Apollo de la conquête de la Lune, transportera un jour les astronautes américains pour des missions tout d’abord probablement autour de la Lune, ensuite vers un astéroïde et à plus long terme vers Mars à l’horizon des années 2030.

Dans un premier temps, le SLS pourra lancer 70 tonnes et cette capacité sera augmentée dans les futures versions pour atteindre 105 tonnes et aller plus tard jusqu’aux 130 tonnes nécessaires pour les missions habitées vers des destinations lointaines.

Orion a effectué son premier vol d’essai sans astronaute à bord en décembre 2014, effectuant deux tours de la Terre pour tester surtout son bouclier thermique lors du retour dans l’atmosphère à très grande vitesse.

Pour le deuxième vol fin 2018 à bord du SLS, Orion sera attachée au module de service que doit fabriquer l’Agence spatiale européenne (ESA).

Orion, capable dans sa version actuelle d’emporter quatre astronautes pour des missions de 21 jours maximum, fera son premier vol habité en 2021, avec un survol de la Lune.

 

AFP

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