Afin de protéger la mer Méditerranée qui présente un enjeu majeur en matière de biodiversité, d’économie et de civilisation, un séminaire s’est tenu, lundi 27 juin en France, rassemblant de nombreux acteurs publics et privés permettant d’échanger autour de 3 thèmes majeurs: le cycle de l’eau à l’interface terre-mer- les déchets marins, dont les plastiques- les pollutions volontaires en mer.
La ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal a appelé les pays méditerranéens à rejoindre le « Plan Méditerranée pour une croissance bleue » et à ratifier la convention sur le traitement des eaux de ballast, afin de protéger ces écosystèmes marins exceptionnels.
Le séminaire a été l’occasion de mettre en avant plusieurs initiatives, notamment: le développement de systèmes de localisation des cétacés, qui doivent être rendus juridiquement obligatoires; l’interdiction des sacs plastique dans les pays méditerranéens ; la promotion d’un engagement des îles de Méditerranée dans une démarche d’île autonome en énergie, en se nourrissant des meilleures pratiques, comme l’éolien flottant, qui fait l’objet d’un appel d’offres en France, portant sur trois zones en Méditerranée.
Le séminaire a également permis de lancer une dynamique de concertation et d’accélération pour les mois à venir, qui pourra se prolonger jusqu’à la COP22, à la fin de l’année 2016 à Marrakech.
Ségolène Royal, a décidé de lancer le Plan Méditerranée pour une croissance bleue, qui vise trois objectifs, notamment: une mer en bonne santé ; une économie maritime durable et une gouvernance qui anticipe le changement climatique.