Erik Solheim, l’ancien ministre de l’Environnement et du développement international norvégien, a débuté son mandat en tant que directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, et occupe la position concomitante de Sous-Secrétaire général de l’ONU.
M. Solheim assume son nouveau rôle en tant que chef de l’autorité mondiale de l’environnement après trois années à la tête du Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
En prenant ses fonctions, M. Solheim s’est engagé à travailler en collaboration avec les pays du monde entier pour relever certains des défis environnementaux les plus pressants de notre époque, comme la question de la gestion des océans, la pollution atmosphérique, la destruction des écosystèmes, le changement climatique et la relation entre l’environnement, les conflits et les migrations.
Il a également promis de se concentrer sur des problèmes touchant en premier lieu les populations humaines comme les dommages à la santé humaine causés par la pollution atmosphérique.
M. Solheim déclare : «Il y a un besoin urgent de lutter contre le changement climatique, mettre un terme à la destruction des écosystèmes, et réduire la pollution pour le bénéfice de tous les peuples partout dans le monde. En protégeant notre planète, nous nous protégeons nous-mêmes et nous pouvons en même temps sortir tout un chacun de la pauvreté. Nous avons tous un intérêt à vivre sur une planète saine. »
M. Solheim a également abordé d’autres sujets d’urgence comme les investissements du secteur privé nécessaires au développement durable, l’écologisation du secteur de la finance et la création d’emplois et de marchés relatifs aux technologies propres et verts.
« Le financement de la préservation et du rajeunissement de notre planète ne peut pas être l’apanage des seuls gouvernements. Le financement du secteur privé est à la fois vital pour le développement durable et est aussi une opportunité pour les entreprises. Comme jamais auparavant, les marchés récompensent les investissements dans des emplois et des technologies propres et verts.
Solheim a souligné que des questions comme le changement climatique et le développement durable sont des questions qu’aucun pays ni organisation ne peuvent résoudre seuls, et que le monde doit se réunir pour relever les défis environnementaux.
« Avec des succès comme l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable, le monde a réalisé beaucoup de choses au cours des dernières années en ce qui concerne l’environnement. Nous pouvons faire beaucoup plus. Mais la seule façon de le faire est de travailler en collaboration. Je me réjouis de travailler avec les Etats membres et j’accueille toutes les voix et les efforts de toutes les parties de la société pour faire face à nos défis communs.
« Notre planète est vulnérable, mais je suis optimiste : nous pouvons résoudre les problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Nous pouvons accomplir beaucoup de choses lorsque nous travaillons ensemble en coopération, collaboration et avec une attitude de vainqueur. »
Solheim arrive au PNUE après avoir servi en tant que président du CAD de l’OCDE depuis 2013. Il a également été envoyé spécial de l’environnement des Nations Unies pour l’environnement, pour le programme catastrophes et conflits. Connu comme l’homme politique «vert», il a occupé le portefeuille combiné de ministre norvégien de l’Environnement et du développement international de 2007 à 2012, et a servi comme Ministre du développement international de 2005 à 2007.