La période des vacances a représenté une occasion pour rencontrer beaucoup des personnes intéressées et qui suivent les questions de l’environnement et de l’agriculture.

Le titre le plus important pour le débat était les raisons de la campagne contre les barrages menée par « Green Area ».

La plupart des questions étaient centrées sur l’argument selon lequel l’eau incarne la vie, et que plus d’eau est un avantage et ne fait pas mal.

Bien sûr, on ne peut pas blâmer les gens qui adoptent des citations et des cultures dominantes, comme une longue période a passé ayant laissé des idées et des projets dits de «développement». Ces idées ont dominé le système éducatif, les sources de connaissances et les médias, tout en dominant le marché en général.

L’idée de développement en principe s’est basée sur l’idée de la nécessité « d’augmenter » l’exploitation des ressources pour résoudre les problèmes de la pauvreté ou le manque de ressources, ou la nécessité d’utiliser les produits de la révolution industrielle (ou celle de l’agriculture) pour répondre aux besoins croissants. A noter que la plupart des intéressés par les questions de l’eau et des barrages, connaissent les différents arguments de toutes les parties, sans s’approfondir dans chaque proposition.

Peut-être que ceci est normal dans un pays normal, cependant lorsque les pays passent dans des conditions anormales, les gens doivent faire plus d’efforts pour une bonne approche de tout dossier ou affaire.

Les arguments commencent avec le dossier du gaspillage et de la corruption. Tout le monde admet que le problème est fondamentalement l’existence d’un gaspillage et d’un vol dans les réseaux.

Lorsqu’ils ont perdu l’espoir de la réforme, ils ont commencé à rêver de plus d’eau avec plus de barrages! Il est facile de répondre à cet argument par la nécessité de ne pas abandonner la logique de la réforme et de la responsabilité.

D’autre part, le débat autour du sujet agricole considéré comme le secteur le plus consommateur d’eau était le plus difficile, parce que l’eau historiquement est le rêve de tous les agriculteurs.

Ici, nous avons demandé à ceux qui commercialisent la nécessité d’augmenter les quantités d’eau en les accumulant derrière les barrages exposés à interroger tous ceux qui irriguent toujours leurs vergers par l’eau transférée de la source vers leurs terres à travers des canaux… Est-ce que la présence de l’eau abondamment tout au long de ces années passées et jusqu’à présent, était-elle suffisante pour qu’ils vivent avec leurs familles suffisamment de leur terre?

Si la réponse était bien sûr que non, le fait de réfléchir à des solutions pour la crise de l’eau, à partir de ce secteur (qui sera le plus grand consommateur d’eau) ne sera pas un besoin urgent?

Comment une stratégie pour l’eau a été développée sans une étude des différentes utilisations de l’eau, et particulièrement dans le secteur agricole? Est-ce que les ministères concernés étaient impliqués par cette stratégie avant de recourir à l’option des barrages coûteuse et non rentable?

Ainsi, si des négociations ont eu lieu avec le ministère de l’agriculture et les agriculteurs, surtout ceux qui profitent directement de l’eau des sources dans de nombreuses régions du Liban, est-ce que nous n’avions pas résolu de cette façon (alternative à la création des barrages) le problème des agriculteurs et des consommateurs d’eau en même temps en conservant la nature et le trésor public aussi, après la prise d’autres mesures comme le fait de régler le gaspillage dans les réseaux et en remplaçant les calibres par des compteurs?

Tout agriculteur qui dépend de l’agriculture pour vivre (entièrement ou partiellement), connaît que l’eau est essentielle, mais elle n’est pas tout, tel qu’il est commercialisé par les commerçants des barrages.

Quand est-ce que la recherche sera approfondie dans l’affaire de l’eau dans tous ses côtés tout en sortant de ce débat partiel et prévu pour faire passer les affaires au détriment des agriculteurs et des consommateurs?

 

Traduit par Maya Samaha      

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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