Plus de 11 mille personnes ont regardé la vidéo qui montre un poison mortel mis pour tuer les chats dans le couvent de « Saydet El Hakle » dans la région de Dlebta dans le caza de Keserwan au Liban.
La vidéo qui a été publiée par l’un des fondateurs de l’organisation APAF, Tony Msawer, montre le poison vert qui a causé la mort de 14 chats jusqu’à maintenant, selon ce que Msawer a déclaré à notre site dans un entretien téléphonique.
Les détails de l’incident
En effet, et dans cet entretien téléphonique, le « sauveur » des chats raconte à greenarea.info les détails de l’incident qui a été répété plusieurs fois sans qu’il le publie jadis, malgré que « les religieuses ont continué à mettre du poison pour les chats pendant plusieurs mois ».
Mais comment a-t-il été au courant de l’incident?
Il nous indique que « son amie visite toujours le couvent, elle a observé l’incident mais ne l’a pas confirmé avant que l’organisation APAF est allée à l’endroit dans le centre de la forêt et a confirmé l’incident ».
Msawer regrette que plusieurs médias ont hésité à publier ce qui se passe, « surtout comme il concerne un couvent », il confirme que sa foie ne le permet pas de voir une telle « horrible scène » (des chats tués) et il veut transmettre un message qu’il a « essayé depuis environ une année de demander aux religieuses de s’abstenir de ce mauvais travail (empoisonner les chats), cependant, elles ne l’ont pas fait ».
L’avant-dernière fois durant laquelle Tony est allé au couvent, accompagné par ses amis, il a demandé aux religieuses « de ne pas empoissonner les chats qui restent comme il va retourner pour les prendre ».
Il nous raconte avec colère: «nous avons trouvé les chats morts et jetés dans les déchets », tout en ajoutant : « est-ce que de cette façon le croyant traite les animaux? »
Msawer affirme que sept personnes témoignent de la réalité de ses paroles.
Un poison mortel
Quant à la cause de mettre le poison pour les chats afin de les tuer, il dit que « ce n’est pas clair », en ajoutant qu’«environ quatre religieuses ont mis le poison, alors que toutes les autres religieuses nourrissent les chats et prennent soin d’eux, elles ont dressé plusieurs arguments, notamment que les chats entrent dans la cuisine ou qu’ils apportent les puces ».
La dernière cause à pousser APAF à fournir au couvent « des médicaments contre les puces, mais qui ne sont pas dangereux pour les animaux ».
La personne qui craint le sort des animaux au Liban, a pris un échantillon du poison, toujours en sa possession, en la présentant à un médecin qui a confirmé que c’est un «poison mortel ».
Cependant, il n’a pas obtenu un papier officiel qui confirme ceci parce que le ministère de la Santé n’examine que tout ce qui est relatif aux germes.
Pas de comptabilité
Il se demande: «qui devons-nous contacter en connaissant qu’il n’y a pas de comptabilité» ?
Il ajoute que la loi élaborée par l’organisation Animals Lebanon est encore sur le papier et non mise en œuvre ».
Msawer est toujours choqué de voir cette scène dans le couvent, lui qui a sauvé plusieurs chats l’été dernier là-bas et depuis environ un mois, il a sauvé d’autres. Et récemment, il a sauvé deux chats en les tirants de leur mère et en gardant deux autres avec elle et qui sont aujourd’hui avec Mikayella Stephan.
Nous avons contacté le secrétariat de la patriarchie par téléphone, celui qui a répondu au téléphone nous a dit que « la patriarchie ne commente pas sur de telles choses, et quelle est la preuve que ceci s’est vraiment déroulé ».
Nous avons répondu qu’une vidéo confirme ce qui est passé, il a ajouté que «le patriarche se trouve en dehors du Liban, et personne autre ne peut commenter».
Nous avons contacté Mikayella Stephan qui s’occupe maintenant des chats, après qu’elle a adopté trois ayant été sauvés.
Stephan a confirmé à greenarea.info qu’ »elle n’a pas pu laisser les chats dans le danger et sans soins ».
A noter que le coût de la prise en charge de ces 3 chats et des 6 autres chats chez Mikayella est de 200 mille livres libanaises pour la nourriture et 100 mille livres libanaises pour le sable.
La chanteuse Mikayella avait l’habitude de prendre soin de cinq animaux mais le nombre est maintenant «plus que sa capacité ».
Et par rapport aux avantages des animaux, le chat peut contribuer à réduire l’exposition à l’asthme ou les allergies de 35 pour cent pour les nouveau-nés.
Une violation de la loi…
A noter que nous avons essayé de contacter « le couvent Saydet El Hakle » pour entendre la réaction des religieuses vis-à-vis de ce qui se passe, ainsi que la raison de l’empoisonnement des chats, cependant, nous avons senti une tentative de se soustraire.
Et par rapport au poison, il a été examiné dans un laboratoire qui n’a pas accepté de nous donner un document officiel lorsqu’il a connu la raison de cet examen. Une peur est détectée face à tous ceux qui « touchent les couvents », comme plusieurs parties ont indiqué. Cependant, nous ne touchons en aucune façon les couvents, mais nous sommes contre tous ceux qui menacent notre environnement, humain, tout comme animal.
Nous rappelons que des religieuses ont nourri les chats et ont pris soin d’eux, alors que d’autres ont mis du poison.
Le fait d’empoisonner un animal par la matière nommée « lanette » l’expose à la mort dans les 5 minutes au maximum, selon ce que le vétérinaire Joseph Hosri nous a informé.
Et lorsqu’il prend ce poison, l’animal souffre d’une fièvre, d’une nausée et d’une destruction du système nerveux… avec une douleur intense, selon le Dr Hosri et la Dr Andrea qui a confirmé les mêmes symptômes et la même souffrance.
L’empoisonnement des animaux de cette façon est contraire à la loi sur la protection des animaux. De plus, les sanctions, en cas de violation de l’une des dispositions de cette loi, sont de «payer une amende de trois à dix millions livres libanaises ».
Est-ce que la loi présentée par « Animals Lebanon » en coopération avec le Ministère de l’agriculture sera appliquée? Qu’est ce qui empêche cela?
Le poison lanette est interdit dans la plupart des pays du monde, selon les vétérinaires.
Au Liban, une décision ministérielle a récemment interdit d’importer cette matière. Toutefois, les quantités sur le marché sont encore vendues.
Les utilisateurs de ce poison peuvent avoir recours à certains moyens de contrebande pour le vendre sur le marché au Liban pour de longues années, sous prétexte que « des quantités sont encore présentes sur le marché. »