La loi sur l’eau de décembre 2006, visant notamment à améliorer sa gestion et sa qualité, présente un bilan « plutôt mitigé » et « doit évoluer », a estimé le sénateur Rémy Pointereau, auteur d’un rapport qui contient une série de recommandations.

La loi du 30 décembre 2006 « était utile » mais elle était « certainement trop ambitieuse, donc pas facilement réalisable dans les délais impartis », a déclaré à la presse M. Pointereau (Les Républicains, Cher), après avoir présenté son rapport à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

La loi du 30 décembre 2006 avait notamment pour objectif d’améliorer le service public de l’eau et de l’assainissement et d’atteindre les objectifs fixés par la directive-cadre européenne d’octobre 2000, en particulier « un bon état écologique des eaux » en 2015.

« Il y a eu une amélioration de la qualité de l’eau, même si les objectifs ne sont pas atteints », a-t-il souligné. Et « tout le monde s’accorde à dire que les pratiques se sont améliorées sur le terrain et que les politiques engagées sont plutôt vertueuses ».

Mais il ne faut pas « sanctuariser cette loi, elle a besoin d’évoluer » et sa mise en oeuvre « fait apparaître, une décennie plus tard, un certain nombre de difficultés, voire de résultats contre-productifs », a estimé le sénateur.

Selon lui, la mise en oeuvre des dispositions sur la gestion qualitative et quantitative de l’eau et « l’empilement des normes » posent « des problèmes souvent préjudiciables aux acteurs de terrain ».

Le rapport, intitulé « Gestion de l’eau: agir avec pragmatisme et discernement », recommande notamment de « fixer des objectifs réalistes, pragmatiques et stables », en s’en tenant au « strict respect des directives européennes ».

Parmi 28 recommandations, il demande que le budget des agences de l’eau ne soit pas utilisé pour financer des missions sur la biodiversité terrestre ou de « soutenir financièrement les collectivités pour lutter contre les fuites d’eau sur les réseaux d’eau potable ».

Quant à la « compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations » (Gemapi), elle doit être attribuée « à l’Etat, aux régions ou aux agences de l’eau ». « Le niveau intercommunal n’est pas le plus adapté, car cette compétence risque de ne pas être mise en oeuvre, faute de moyens », a expliqué M. Pointereau.

 

AFP

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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