Le coût du traitement de la pollution dans le fleuve de Litani et le barrage de Qaraoun est estimé à près d’un milliard de dollars et le coût de la construction du barrage de Janneh est estimé aussi à un milliard de dollars! N’existe pas dans cette nuance dans les numéros une leçon et des significations?

Cette approche et cette comparaison ne nécessitent pas de réexaminer les plans et les priorités? Pourquoi construire de nouveaux barrages? N’est-il pas plus efficace de protéger les sources et de traiter les causes de la pollution comme priorité au lieu de construire des barrages?

Ainsi, celui qui a suivi les conditions de la pollution dans le fleuve de Litani et le barrage de Qaraoun depuis de longues années savait que la situation de la pollution a atteint son pic. Plus qu’un expert a affirmé qu’on ne peut pas retourner en arrière et que la situation de la pollution dans le lac de Qaraoun a atteint un pic et ne peut pas être sauvé malgré que le traitement nécessite des sommes pouvant être plus que celles annoncées aujourd’hui. En outre, la période de traitement est plus longue que celle prévue.

Les experts indépendants savent depuis plusieurs années que les cours d’eau, les eaux de surface et les eaux souterraines sont complètement polluées, à partir de 800 mètres du niveau de la mer.

Ils connaissent également que peu de régions au-dessus de cette altitude ont échappé à la pollution et que la grande partie est aussi menacée par les projets touristiques sur les sommets et à cause de l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques dans les vergers agricoles sur les plateaux, etc. De plus, les eaux usées non traitées sont la cause principale de la pollution de l’eau douce au Liban.

Ainsi, si l’eau usée est la cause principale de la pollution des rivières et des eaux souterraines, son traitement ne sera pas une priorité? Et qui garantit que l’eau retenue dans les barrages ne se transformera pas en des eaux usées aussi, tant que l’eau de drainage continue à circuler dans les vallées?!

La preuve que les plans proposés manquent d’une pensée stratégique c’est qu’ils ne comparent pas et n’intègrent pas les politiques de la gestion de l’eau douce et les politiques du traitement des eaux usées, et ne comparent pas aussi entre la tarification de la gestion de l’eau douce et la tarification du traitement des eaux usées (dans une seule facture).

Si nous savions que le coût du traitement secondaire par mètre cube d’eaux usées est d’environ un dollar américain, et que chaque augmentation de la consommation d’eau douce, est une augmentation du coût du traitement des eaux usées et de la facture de l’eau, nous savions aussi comment contribuer à résoudre le problème de sécuriser l’eau douce (tout en économisant dans la création des barrages exposés et coûteux) et dans le traitement des eaux usées en même temps.

Un observateur neutre des plans proposés dans le secteur de l’eau peut conclure tout simplement que ceux-ci ne débutent pas des stratégies claires ou des plans neutres qui déterminent les données et les besoins précis et lient entre les secteurs en estimant les priorités.

On peut dire avec certitude, comme nous avons averti que personne ne pourra traiter la pollution dans le barrage de Qaraoun. Les procédures de base nécessaires sont l’application des lois pour prévenir la pollution et exiger au pollueur de traiter et corriger les conditions anormales… et traiter les eaux usées à partir d’un plan stratégique intégré!

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

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