Un sanctuaire marin de 1,55 million de kilomètres carrés, protégé des activités humaines, sera créé en Antarctique, dans la mer de Ross, connu comme le dernier océan sur l’importance de sa préservation. Limiter ou interdire complètement certaines activités pour atteindre des objectifs précis de gestion, la protection de l’habitat, la surveillance des écosystèmes et la gestion des pêches.
Le sanctuaire marin dans le monde est situé dans les eaux claires de l’Antarctique, dans le cadre d’un accord historique réalisé en Australie grâce à la levée du veto de la Russie.
Après des années de négociations, un consensus s’est dégagé entre les 25 membres de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines dans l’Antarctique (CCAMLR) lors de la réunion annuelle tenue à Hobart sur l’île de Tasmanie dans un rapport.
Présenté par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, le projet créera une zone protégée dans la mer de Ross, une immense baie sur la côte du Pacifique connue sous le nom «le dernier océan» en raison de l’importance de la zone de préservation.
Elle couvrira une superficie de 1,55 million de kilomètres carrés, une superficie supérieure à celle réunissant ensemble la France, l’Italie, le Benelux, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche. Au total, 1,12 million de kilomètres carrés seront interdits pour la pêche, selon le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully.
L’AMP dans la zone marine de la mer de Ross entrera en vigueur en décembre 2017. Limiter ou interdire complètement certaines activités pour atteindre des objectifs de gestion spécifiques, la protection de l’habitat, la surveillance des écosystèmes et la gestion des pêches.
Soixante-douze pour cent de l’AMP est une zone «fermée» dans laquelle toutes les activités de pêche sont interdites, permises dans d’autres zones de pêche de poissons et de krill pour la recherche scientifique.
Le Comité scientifique de la CCAMLR a approuvé pour la première fois la base scientifique des propositions pour la région de la mer de Ross présentées par l’UE et la Nouvelle-Zélande en 2011. Elle a ensuite invité la Commission à examiner les propositions et à fournir des conseils sur la manière de les améliorer.
Chaque année, de 2012 à 2015, ils améliorent l’information scientifique sur laquelle la proposition est fondée et des détails précis tels que les limites géographiques exactes de l’AMP.
Les détails de la mise en œuvre de l’AMP seront négociés lors de l’élaboration d’un plan spécifique de suivi et d’évaluation. Les délégations des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande dirigent la coordination.