À l’exception de la Suède, qui a commencé à récompenser les navires verts en 1991, la tarification environnementale du port n’a été mise en œuvre régulièrement qu’en Europe depuis 2011, et il y a eu peu de standardisation entre les ports. Un rapport publié ce mois-ci appelle à une plus grande harmonisation.
Le rapport Étude sur les redevances d’infrastructure portuaire différenciées pour promouvoir des activités de transport maritime respectueuses de l’environnement et des transports durables a été commandée par la E.U. Direction générale de la mobilité et des transports de la Commission. Il détaille une étude des coûts et avantages des régimes et propose des lignes directrices pour leur future application.
On a constaté que 30 ports utilisaient un système de tarification environnementale, 11 dans la zone portuaire de Hambourg-Le Havre, sept dans la mer Baltique, un dans la mer du Nord, six dans la Méditerranée et cinq dans l’océan Atlantique Sud. Les grands, les petits et moyens ports implémentent des schémas avec des caractéristiques similaires. La grande majorité des régimes impliquaient des rabais sur les taxes portuaires entre 0,5 et 20% pour les navires qui participent à des indices environnementaux ou à des programmes de certification.
L’Espagne se distingue comme le seul État membre dont la politique de tarification différenciée est établie au niveau central, bien que mise en œuvre par les ports individuellement.
Le transport maritime à courte distance coûte souvent moins cher que les transports en haute mer. D’une manière générale, les autorités portuaires n’ont pas relié cette incitation à des objectifs environnementaux. Par exemple, certains ports ont suggéré que le transport maritime à courte distance soit plus bas lorsqu’il s’agit d’un segment de trafic de base et que les navires envoient fréquemment un port. Bien que les rabais ne soient pas strictement environnementaux, les incitations à la navigation de courte distance peuvent être considérées comme un moyen de déplacer le trafic de la route vers la mer, ce qui contribue à accroître l’efficacité des transports, indique le rapport.
La plupart des ports interrogés ne surveillent pas spécifiquement l’impact environnemental et économique du régime qu’ils ont appliqué.
Les recommandations du rapport incluent:
1. Les autorités portuaires et les autorités nationales considèrent la tarification de l’environnement dans le cadre d’une politique plus large visant à favoriser l’adoption de carburants de remplacement pour le transport par voie d’eau.
2. La E.U. Devrait considérer la tarification environnementale comme une mesure fondée sur le marché pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’expédition. Grâce à l’EEDI, l’OMI a l’intention d’accroître l’efficacité des navires et de réduire les émissions de GES jusqu’en 2025 et il est logique de proposer un système de rabais qui inciterait les armateurs à adopter des normes de plus en plus strictes avant leur entrée en vigueur. L’application effective du règlement MRV, entré en vigueur en 2015, créera un cadre juridique large de E.U. pour la surveillance, la déclaration et la vérification des émissions de CO2 du transport maritime.
3. E.U. Les autorités portuaires et les autorités nationales devraient évaluer la faisabilité de définir des critères communs pour la tarification de l’environnement dans l’Union des États-Unis. À titre d’exemple, un registre de niveau E.U. pourrait énumérer dans quelles conditions les navires verts devraient avoir droit à un remboursement dans E.U. Ports. De même, il peut être utile de définir une liste d’initiatives vertes qui pourraient donner droit à des rabais. Une bonne solution pourrait être de s’abstenir de dicter des exigences rigides, mais plutôt d’énumérer les options possibles qui donnent droit à des rabais et des plages pour les réductions.
La Source: http://bit.ly/2sTm6qk