Il est tentant de se réinvestir et de faire un doigt sur l’Amérique de Donald Trump pour être dangereusement en retard sur les problèmes environnementaux.

Mais selon le rapport annuel de la Société canadienne des parcs et de la société sauvage (CPAWS), le Canada a également pour conséquence de faire honte.

Apparemment, ce pays – qui abrite 20 pour cent des forêts du monde et 24 pour cent de ses zones humides – est un retard de classe mondiale lorsqu’il s’agit de protéger ses terres et ses eaux douces et, par conséquent, sa biodiversité.

En vertu de la Convention des Nations Unies de 2010 sur la diversité biologique, le Canada a promis d’augmenter de 9,6% des terres et des eaux douces protégées à ce moment-là à 17% d’ici 2020. Maintenant, à seulement trois ans de cette date limite, nous avons réussi à Augmenter la proportion de terres et d’eaux protégées seulement à 10,6 p. Ex.

C’est le plus bas de tous les pays du G7 (en Allemagne, le chiffre représente une santé de 37,8 pour cent). En effet, le Canada est tristement inférieur à la moyenne mondiale de 15 pour cent.

S’il y a de bonnes nouvelles dans le rapport du CPAWS, c’est qu’au cours des 18 derniers mois, le gouvernement Trudeau a pris des mesures bienvenues, quoique modestes, pour remédier à cette catastrophe environnementale.

Cette année, par exemple, la ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a tenu une réunion avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour discuter de la façon d’atteindre l’objectif de 2020. Et dans le cadre de son nouveau processus «Chemin vers 2020», le gouvernement fédéral a créé un panel national qui conseillera les gouvernements sur la façon dont le Canada peut atteindre son objectif et un cercle d’experts autochtones pour conseiller la conservation.

De tels efforts collaboratifs sont cruciaux. Comme le mentionne le CPAWS: «Avec 90 pour cent des terres du Canada et 100 pour cent des eaux intérieures gérées par les gouvernements, toutes les juridictions doivent travailler ensemble pour respecter nos engagements en matière de conservation».

 

La Source: http://bit.ly/2tG0TW5

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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