Une étude menée par un navire de recherche de l’organisation environnementale italienne Legambiente a révélé que plus de 40 pour cent des échantillons d’eau de mer côtière testés dans tout le littoral italien contiennent des polluants au-dessus des limites légales.
Le bateau de recherche Goleta Verde (bateau vert) de Legambiente vient de rentrer d’un voyage de 7 412 kilomètres le long du littoral italien. Le navire naviguait sur la côte italienne depuis 30 ans pour évaluer l’état du littoral et « signaler les abus et l’illégalité » et les cas de pollution contre l’environnement, selon le site Web de Legambiente.

Le bateau a constaté que 105 échantillons d’eau sur un total de 260 testés, environ 40 pour cent, « contenait des résultats pollués avec des charges bactériennes supérieures aux limites légales », selon le rapport final du Legambiente.

Le rapport met en évidence 38 « points critiques », les régions du Latium, de la Campanie, de la Calabre et de la Sicile peuplant la plus grande partie de la liste noire. Trente pour cent de tous les cas enregistrés de pollution en 2016 étaient en Campanie ou en Sicile seuls.

Cette année, la recherche Green Boat a porté sur les déchets maritimes, ou « les déchets en mer, une urgence planétaire qui prend des proportions inquiétantes en Méditerranée », indique le rapport.

Selon un rapport antérieur de cette année intitulé Mare Monstrum, également par Legambiente – un organisme italien de surveillance et de recherche environnemental italien à but non lucratif fondé dans les années 1980 – les principales causes de pollution sont de mauvaises purifications et des rejets de pollution, suivis d’une pêche illégale, d’un ciment La pollution et les déchets des bateaux.

Le même rapport indique que le nombre de poursuites contre des individus pour des actes de pollution contre la mer a diminué de moitié en 2017 par rapport à 2016.

Plus de 465 millions d’euros ont toutefois été générés par l’état des amendes et des biens séquestrés, soit une augmentation de 122% par rapport à 2016.

Legambiente a analysé les données combinées de tous les gardes-côtes, les forces de sécurité et les tâches portuaires de partout au pays.

Il a constaté que plus de 15 000 cas ont été lancés contre des individus ou des entreprises et plus de 18 000 personnes ont été signalées ou arrêtées en 2016.

L’auteur du rapport Legambiente espère toutefois que la loi 68/2015, qui a fait des actes contre l’environnement comme une infraction pénale, entraînera un plus grand nombre de poursuites à l’avenir.

Les données présentées par Legambiente montrent une réduction graduelle depuis 1999 dans le nombre de cas de pollution.

 

La Source: http://bit.ly/2wEholV

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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