La politique agricole commune a fait du bon travail pour assurer le revenu agricole et la sécurité alimentaire, mais elle est incohérente, inefficace et dépassée, et doit être radicalement remaniée pour assurer un bon rapport qualité-prix à l’avenir, selon un rapport indépendant.
Compte tenu de l’ampleur de la politique agricole commune (PAC), qui représente près de 40% des dépenses de l’UE, il n’est guère surprenant qu’elle attire l’attention et la critique. Mettre en avant la politique pour évaluer exactement les avantages qu’elle apporte et déterminer si elle offre un bon rapport qualité-prix est un grand défi pour les contribuables, les bénéficiaires du financement et même les institutions de l’UE elles-mêmes.
La Commission européenne publiera son évaluation très attendue de la PAC mercredi 29 novembre. Cela devrait contenir des recommandations globales pour l’avenir du soutien agricole et du développement rural, alors que les réflexions de l’exécutif européen se tournent vers le budget de l’après 2020.
Avant l’évaluation de la Commission, les ONG Birdlife Europe et le Bureau européen de l’environnement, ainsi que les groupes Verts / ALE et Socialistes et Démocrates du Parlement européen ont commandé leur propre bilan de santé de la PAC intitulé «La PAC est-elle adaptée? Une évaluation de la condition physique fondée sur des données probantes ». Tout en reconnaissant que la politique avait permis d’éradiquer la pauvreté parmi les agriculteurs de l’UE et la faim parmi les citoyens de l’UE, les auteurs ont mis en doute la pertinence de ces objectifs dans le contexte actuel.
La politique agricole commune (PAC) est le principal poste budgétaire de l’UE, absorbant environ 38% de toutes les dépenses de l’UE dans le budget actuel de sept ans (2014-2020), soit environ 408 milliards d’euros.
La Source: http://bit.ly/2zsNWOm