Dès mercredi prochain, le nouveau code de la route devrait entrer en vigueur. C’est dans cette optique que les Forces de sécurité intérieure (FSI) invitent les automobilistes à respecter « ce code qui les protège » et à ne pas commettre d’infractions. « Prenez garde ! Vous risquez de lourdes contraventions en cas d’infractions », disent-ils aux automobilistes, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, par le biais de sms, ou aux barrages qu’ils ont dressés pour l’occasion. C’est en deux étapes que devrait être appliqué le nouveau code. La première semaine, du 22 au 30 avril, la police de la circulation envisage de privilégier la sensibilisation des citoyens. Elle dressera toutefois des contraventions en cas d’excès de vitesse, de conduite sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, de conduite imprudente pour les deux-roues, et de non-respect des horaires autorisés pour les poids lourds et les motos. Elle invite de plus les automobilistes à vérifier l’état de leurs véhicules, et plus particulièrement les ceintures de sécurité qui doivent être installées à l’avant et à l’arrière de la voiture. À titre d’exemple, une ceinture de sécurité non conforme aux normes est passible d’une amende de 100 000 LL à 150 000 LL. De plus, un chauffeur de transports en commun est passible d’une amende de 100 000 à 150 000 LL s’il transporte un nombre de passagers supérieur au nombre autorisé sur son permis. Il sera aussi sanctionné d’une contravention de 200 000 à 300 000 LL s’il mange ou fume en conduisant. Pour ne citer que ces quelques infractions parmi tant d’autres. Cette campagne de sensibilisation est organisée à la demande du ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk. Sera-t-elle suffisante face à la complexité de la loi et plus particulièrement de la mise en application, dans une étape ultérieure, du projet de permis de conduire à points ?
L’Orient Le Jour
