Quand l’Etat sera absent, la partie la plus faible dans l’équation paye un prix double. Quand l’Etat se fond comme chez nous, sur des concepts menaçant initialement les travailleurs, quelle sera la situation en sa présence puis en son absence? Dans la pensée biaisée et favorable pour les travailleurs et les pauvres, une citation énonce que la scientificité de la théorie est dérivée de l’intérêt atteint, celui des intérêts des travailleurs, ainsi leur pensée est la plus scientifique en raison de la disponibilité de la condition, tandis que d’autres n’ont aucun intérêt de l’atteindre comme elle pourra former un obstacle dans le parcours pour parvenir à plus de richesses. Au Liban, où la loi manque ou devient sélective à cause de la puissance et de l’influence, les travailleurs et les pauvres paient le plus grand prix, à travers les législations, les lois et surtout les approches fiscales, tout comme par les pratiques effectives ou celles désignées et connues comme coutumes libanaises. Les options économiques libanaises adoptées depuis des dizaines d’années sont plus dures et pires que la corruption elle-même, parce que la corruption légalisée est sûrement plus nuisible que la corruption connue et caractérisée. Quant à l’environnement, qui est un droit pour les gens et les êtres, il devient dans la langue du régime et en l’absence de l’Etat, un nouveau moyen pour le gain des bénéfices, la violation de la loi et l’accumulation de richesse. Ici aussi, le citoyen, surtout l’ouvrier et le pauvre payent le prix le plus dure, non pas par rapport à son droit dans la richesse seulement, mais aussi à son droit dans la vie même. Hommage aux travailleurs dans leur fête, en espérant que leur lutte se transforme en une cause commune entre eux- c’est ce que nous avons vécu l’année passée dans le Comité de coordination syndicale- pour que les travailleurs ne restent pas dans chaque fête les fils et les ressortissants des confessions adhérant à toutes les causes, sauf leurs propres causes.