Certaines personnes au Liban insistent à travailler à la pièce et les autres… ne protestent pas.
Voici comment le Liban célèbre ses martyrs, à la pièce, générant ainsi des martyrs de première classe et d’autres de deuxième classe, transformant d’autre part les martyrs de la nation en martyrs de communautés et de factions.
Dans le pays des Cèdres, la Fête des Martyrs était unifiée, il y avait une place pour les martyrs et un mémorial des martyrs, mais la mémoire libanaise est affaiblie parce qu’elle n’est pas unifiée et elle a oublié que la Place des martyrs a été déformée comme Solidere a pris un permis pour des projets de construction dans cet endroit, et que la statue qui a été restaurée, a nécessité pour la ramener à sa place, des années marquées par des conflits politiques qui n’ont pas pris fin qu’après les changements présidentiels et gouvernementaux.
Mais la réussite n’était pas associée aux orientations de rendre le 6 Mai une fête officielle des Martyrs-les martyrs de la patrie toute entière. Cette fête a été laissée comme celle relative à la commémoration annuelle des martyrs de la presse libanaise, une fête célébrée par la presse seulement sans les autres constituants de la patrie.
Un pays dans lequel la constitution est violée chaque jour, un pays qui n’a pas un président pour la République, dans lequel le parlement qui a prolongé son mandat ne se réunit pas, avec un gouvernement qui boite, et avec une violation continuelle de son histoire mais commune entre ses citoyens, alors que les réclamations des confessions, ses besoins, ses fêtes et tout ce qui est relatif à elles sont sacrifiées.
Nous espérons que la date du 6 Mai redevient une fête pour les martyrs, avec l’espoir d’avoir une nation.
