Le programme portant sur « les substances chimiques présentes dans les produits CiP » relatif à l’approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) se base sur un principe fondamental, stipulant que tous les partenaires, impliqués dans le réseau de fournir aux marchés et aux consommateurs des produits chimiques, doivent posséder des informations relatives aux matières chimiques, fiables et crédibles, qui peuvent être invoquées pour prendre des mesures appropriées sur les produits chimiques dans les produits. Ceci doit avoir lieu avec toute transparence, même par rapport aux matières chimiques, qui menacent la santé de l’homme et l’environnement. Ce principe peut être atteint à travers les mesures suivantes :
- Il faut que les informations portant sur la santé et la sécurité ne soient pas considérées comme étant des informations confidentielles. Ici, il ne faut pas confondre entre ce principe fondamental pour la sécurité chimique avec les renseignements commerciaux confidentiels CBI. Il y a un consensus, dans les accords internationaux multilatéraux sur l’environnement et juridiquement contraignants, sur la nécessité de faciliter l’accès aux informations relatives à la santé et la sécurité, l’approche stratégique SAICM assure ce consensus aussi. Tous les gouvernements, même le programme des Nations Unies pour l’environnement, ne doivent pas minimiser l’importance de ce principe de base pour la sécurité chimique. Les producteurs doivent fermement respecter la transparence totale sur la présence des matières chimiques toxiques et dangereuses dans leurs produits.
- Il faut avoir une approche objective unifiée, pour publier les informations portant sur les matières chimiques dans les produits, qui doit être respectée dans tous les pays. Ceci veut dire qu’il ne faut pas tirer profit de la faiblesse législative des pays en voie de développement, et de l’absence des législations nécessaires qui organisent ce principe, à travers les entreprises et les producteurs exportateurs des produits contenant des produits chimiques des pays développés, où il y a des législations qui organisent cette affaire, vers les pays en voie de développement qui ne possèdent pas de telles législations. Les pays développés doivent respecter les normes unifiées, en ce qui concerne la santé et la sécurité chimique, en imposant l’application de ce principe à tous les produits, quelle que soit leur destination, vers leurs propres marchés ou vers ceux des pays en voie de développement qui importent ces produits.
- il faut avoir une liste unifiée pour les matières chimiques nocives, basée sur la liste réglementaire la plus stricte, pour l’utiliser dans tous les pays, comme il existe une faiblesse dans l’application des exigences réglementaires. Les gouvernements et les organisations internationales, surtout le programme des Nations Unies pour l’environnement, doivent prendre des mesures plus efficaces, pour assurer le plus grand niveau de transparence, et la facilité d’avoir accès aux informations, relatives à la santé et à la sécurité des matières chimiques se trouvant dans les produits, et dans tous les pays.
- Nous appelons les ministères concernés au Liban, en particulier les ministères de la santé, de l’environnement, de l’industrie, de l’économie, du commerce et des finances (les douanes) au travail acharné et actif, en vue d’appliquer ce principe et de mettre les législations qui l’organisent, pour protéger la santé des citoyens, des consommateurs et des utilisateurs des produits contenant des matières chimiques.
Traduit par Maya Samaha
