L’échec, l’incapacité, la faillite… Une liste qui se poursuit de termes similaires, demeure insuffisante pour décrire la politique officielle, dans le dossier des déchets ménagers. Ceci nous pousse à insister à poser la question suivante : qui se cache derrière et soutient, réellement, cette série des politiques, et des décisions ? Qui transfère ce dossier d’un échec à un autre échec plus grand et plus dangereux, et d’une incapacité à une autre plus grande et plus risquée pour l’environnement, la santé publique, et les fonds publics? Chaque fois, nous essayons de s’adresser au ministre de l’Environnement, pour lui demander d’assumer ses responsabilités en ce qui concerne ce dossier, on nous dit, que ceci ne reflète pas réellement la vision, et la politique du ministère de l’Environnement, ni celles du ministre de l’Environnement. Donc qui produit cette politique maladroite? Ils disent que le Conseil des ministres, prend les décisions dans ce dossier et dans d’autre. Oui c’est vrai, mais nous savons bien, que le rôle du Conseil des ministres a diminué spécifiquement dans ce dossier, et probablement dans d’autres dossiers, pour uniquement l’approuver, donc au niveau de le légiférer. Il n’est pas responsable de sa préparation, ni de le discuter une discussion approfondie, qui englobe toutes ses dimensions. Nous avons tous suivi, au début de cette année, comment le Conseil des ministres a discuté le projet de résolution, concernant ce sujet. Nous savons tous que la grande polarisation, et les heures de débat, vécues par le Conseil des ministres autrefois, étaient limitées au partage et à la division des régions. Ces séances n’ont pas abordé les sites, ni la technique acceptable par rapport à l’environnement, ni les limites de coûts acceptables, pour la gestion intégrée des déchets ménagers, qui devrait être écologique, sanitaire au niveau sécuritaire, et acceptable économiquement, financièrement et socialement. Et qui soit aussi conforme aux lois libanaises, surtout celles de la loi sur les municipalités, leurs compétences, leurs droits financiers, prévus par la législation, qui organise le Fond municipal indépendant. Donc il y a une partie qui produit l’orientation, fabrique les décisions, et formule les politiques dans ce dossier, est-ce qu’il y a quelqu’un des responsables dans le gouvernement, ou dans l’administration, qui pourra nous dire qui est cette partie? Cette dernière est absente jusqu’à présent, absence dans la prise de responsabilité de cet échec catastrophique, atteint par cette politique, non pas récemment seulement, mais depuis plus de vingt ans. Nous savons, comme beaucoup le savent, que tous les experts du pays, sont unanimes à condamner cette politique, et ils attendent son échec. Nous savons aussi que la plupart des experts, qui travaillent dans le cadre de l’administration et dans les ministères, sont innocents vis-à-vis de cette politique. Et s’ils sont interrogés sur cette dernière, ils admettent qu’ils ne sont pas responsables, et que cette politique n’est pas conforme à leurs suggestions ni à leurs recommandations. Donc, qui est cette partie confuse, qui est responsable de ces tendances, et qui transmet le dossier des déchets de l’échec, à l’incapacité, puis à la faillite totale durant la dernière période? Simplement, réfléchir d’exporter les déchets ménagers libanais vers l’étranger, pour se débarrasser d’eux, et à un coût qui dépasse plusieurs fois le coût réel de la bonne gestion environnementale, est la propre faillite. La gestion raisonnable et rationnelle de ce dossier, loin de la divagation, mais aussi de la réelle folie, diffusée au niveau officiel, en particulier par le ministre de l’Environnement, représente une nécessité urgente. Il est en train d’essayer de transmettre à l’Etat et à la société, le sujet d’exportation des déchets en des doses successives, et selon un scénario, qui rend le dossier plus compliqué. Il pousse à considérer l’exportation des déchets comme le seul moyen de sortir de la crise, provoquée par eux, à travers un préalable plan et organisation. Toutes les conférences nationales, tous les ateliers et sessions, et tous les forums organisés au Liban pour discuter ce dossier, ont indiqué qu’il y a un consensus national entre tous les experts du Liban, qui travaillent dans tous les secteurs, et non pas appartenant seulement à la société civile et au secteur privé. A l’exception de ceux qui représentent officiellement le ministère de l’Environnement, et le Conseil de Développement et de la Reconstruction. Comme ces représentants sont imposés à la politique officielle, donc à s’exprimer en sa faveur, sans être en réalité, convaincus par elle, ou la soutenir par leur propre vision, qui se construit sur la base de leur expertise, leurs connaissances, et leur éducation. Si ces politiques ne sont pas conformes avec les convictions des responsables officiels de ce dossier, surtout le ministre de l’Environnement, mais en revanche, ils seront imposés à elles, en effet, ils deviendront en réalité soumis à deux choix. Soit de poser la bonne vision environnementale concernant ce dossier, qui assure une gestion intégrée, sécurisée, et à bon coût, toutes les parties concernées participeront dans sa réalisation, au niveau des municipalités et des unions des municipalités, après de libérer ses argents dans le Fonds national indépendant, et en demandant au conseil des ministres de l’approuver et de l’appliquer, soit de démissionner directement, sans aucun délai ou retard. Le fait de continuer à couvrir ces politiques qui ont échoué, est un échec sans équivoque, et couvrir l’incapacité, est une incapacité sans aucun doute, de même le fait de poser des propositions misérables, incarnent une faillite totale, une faillite claire, des résultats en résultent, telle que la loi stipule. Ainsi, celui qui annonce sa faillite, en proposant d’exporter les déchets, et en présentant ceci comme une solution unique à la crise, vers laquelle le pays est amené, doit partir, partir, partir.
Traduit par Maya Samaha