Si huit propriétaires sur dix sont convaincus que les performances énergétiques de leur logement ont un impact sur son prix de vente et sa valeur locative, seul un sur deux se dit «concerné» par la question, selon un sondage. 81% des propriétaires pensent que les performances énergétiques de leur logement « ont une incidence sur le montant du loyer ou le prix de vente » de celui-ci, indique une enquête Harris Interactive en association avec Thomas Marko pour le réseau d’agences immobilières Orpi. A l’inverse, seuls 19% pensent qu’elles n’ont pas d’impact. Et pourtant, seuls 53% des propriétaires, soit à peine plus d’un sur deux, se déclarent « concernés par des problèmes liés à une mauvaise performance énergétique » de leur logement, tandis que 47% ne le sont pas. Ceux qui se disent concernés sont « le plus sensibles » à une éventuelle mauvaise isolation des murs (36%) ou des fenêtres (34%). Les « problèmes de toitures » (19%), eux, sont moins cités. En revanche, les propriétaires ayant déjà réalisé un diagnostic de performance énergétique sont un peu plus préoccupés par la toiture (28%) que les fenêtres (26%). Quant à la « mauvaise fermeture des portes » (5%), c’est une préoccupation très marginale. Au sein des propriétaires interrogés, seuls 38% ont déjà réalisé un diagnostic de performance énergétique de leur logement et la quasi totalité (93%) de ceux qui ne l’ont pas fait, ne le prévoient pas. Enfin, une nette majorité (63%) d’entre eux ne voient pas l’intérêt d’être conseillés dans leurs démarches concernant les diagnostics énergétiques lors d’un achat/une vente de logement. En revanche, pour les trois quarts des locataires (75%), la performance énergétique est un « critère déterminant » dans le choix d’un logement à louer. Et pour 88% d’entre eux, ce sera aussi le cas au moment de l’achat de leur logement. Près des deux tiers des locataires (63%) se disent même « prêts à payer un loyer supérieur pour un logement dont la performance énergétique est excellente ». Ce sondage a été réalisé sur internet, du 27 mai au 3 juin, auprès d’un échantillon représentatif de la population française, de 947 personnes. AFP