L’alphabet cananéen commence par la lettre « aleph», devenue la lettre « A » notre langue arabe, elle est inspirée par un taureau qui a été domestiqué d’un animal sauvage à un animal domestique qui a contribué au développement de l’agriculture. Puis vient la seconde lettre « Bêta» ou « B » en arabe, construite par l’homme après sa stabilisation dans une terre qui l’a cultivée et qu’elle le nourrisse, ainsi il n’aura plus besoin de se déplacer d’une façon permanente. De cette façon, se poursuivent les histoires de l’alphabet cananéen pour se terminer par la lettre « Taw » qui signifie l’impasse. Comme si l’alphabet est une sorte de prophétie qui a prédit qu’après la domination de l’homme sur les animaux de la nature en les rendant domestiques et après la transformation de la planète de la terre en une maison pour lui, dans laquelle il sera le dominant et contrôle toute chose, il arrive enfin vers une impasse et vers une fin inévitable pour son existence et l’existence des êtres, de la biodiversité et la destruction des maisons construites par lui-même. De nos jours, nous assistons de plus en plus à l’exploitation des ressources naturelles, à la domestication de tout ce qui est présent à la surface de la planète, et à la destruction du sol qui préserve notre eau et produit notre nourriture pour le bien-être des quelques personnes qui contrôlent l’industrie des armes, la production de l’énergie, les matériaux de construction et les moyens de transport. Donc, comment va être la fin? Taw comme elle fut appelée par nos ancêtres, c.à.d. une voie qui se termine par une impasse. Le comportement de l’homme égoïste, autoritaire et violant va contribuer à la disparition de toute chose, la disparition des êtres vivants et des ressources naturelles, jusqu’à enfin à sa disparition lui-même. En effet, l’encyclique du pape François sur la maison commune, est considérée comme un appel au secours aux habitants de la planète pour qu’ils portent une attention avant qu’il ne soit trop tard, et pour qu’ils respectent les créatures de Dieu et sa sagesse dans l’équilibre écologique qu’il a soumis à la nature, comme le changement du comportement souhaité va contribuer à sauver la planète Terre, la lettre « Taw » se transformera d’un signe de la mort vers le signe de la vie et de la continuité.            

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
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