Certains pays arabes sur la côte méditerranéenne tendent maintenant à réaliser des investissements sur les plages, sans prendre en considération toutes les études et les conférences, certaines concernant les changements climatiques et d’autres concernant exclusivement les ressources en eau. Les études portant sur la région méditerranéenne occidentale et basées sur les records du flux et du reflux, en prenant en considération les effets atmosphériques, indiquent que l’élévation du niveau de l’eau de la mer est d’environ 0,4 à 1,3 mm/an, ceci incarne un niveau de fragilité moyenne, non pas élevée. L’élévation accélérée du niveau de l’eau de la mer est considérée comme résultat direct du phénomène des gaz à effet de serre, ou ce qui est connu comme le réchauffement climatique, la région côtière de l’Est de la Méditerranée est exposée à l’élévation du niveau de l’eau de mer résultant des changements climatiques futurs, qui se traduira principalement par le danger d’inondation et la destruction des régions de basses altitudes, la fragilité croissante des régions côtières, autrement dit, l’érosion côtière et les inondations et la destruction des zones côtières, en outre le changement dans la fuite de l’eau salée aux couches des eaux souterraines douces adjacentes, ainsi que la formation des pluies acides, la perte des milieux environnementaux, la migration des espèces, le changement dans la composition qualitative et les changements démographiques. Est-ce qu’il ne faut pas se préparer à ces changements en traçant des stratégies et des politiques locales, en particulier la stratégie de la gestion intégrée de la région côtière et accélérer les processus d’adaptation envers l’élévation du niveau de la mer et les changements climatiques en général?! Et à travers des questions qu’il faut mettre à la portée des décideurs, notamment qu’est ce que l’élévation du niveau d’eau de la mer? Quelles sont les conséquences de cette élévation, quelles sont les ressources qui seront affectées et les dommages qui vont toucher les systèmes environnementaux et vont-ils causer le déplacement des populations? Et, par conséquent, ne devrait-on pas commencer premièrement par les programmes de surveillance périodiques pour suivre l’élévation du niveau de l’eau et son impact sur la région côtière? La Syrie a déjà complété deux plans consécutifs sur la gestion intégrée de la région côtière, tels plans doivent être modifiés afin de prendre en considération l’élévation du niveau de la mer. Traduit de l’arabe par Maya Samaha