Les discussions sur le climat en vue d’un accord mondial en décembre à Paris ont enregistré une « percée », a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana. Mme Tubiana a souligné que les ministres et chefs de délégations, réunis pour une consultation informelle, avaient notablement avancé sur plusieurs points clés. « Ce n’est que 46 pays, il faut maintenant associer les autres », mais « c’est quand même beaucoup de pays (…) On est en train d’avoir un tournant dans la discussion », a-t-elle expliqué à des journalistes. Ces « progrès » – terme employé par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius– laissent espérer des avancées dans les négociations qui reprennent fin août à Bonn sous l’égide de l’ONU. Jusqu’ici les pourparlers piétinaient, bloqués sur des questions de forme autour d’un texte de négociation confus, mais aussi faute d’instructions claires des gouvernements aux négociateurs. « Le gain le plus important » porte sur « le fait que l’accord est durable et là pour rester », a souligné la négociatrice, avec la mise en place de « règles que tout le monde doit se donner pour longtemps, pour augmenter l’effort progressivement », via des rendez-vous réguliers tous les 5 ans. « C’est peut-être la chose la plus importante. Il y avait des résistances de certains pays (…)  Là, tout le monde a parlé de mécanisme de relèvement régulier de l’ambition, tout le monde, sans exception », a-t-elle noté. La communauté internationale s’est fixé en 2009 l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 2° par rapport au niveau d’avant la Révolution industrielle. Dans le cadre de la négociation en vue de la conférence de Paris en décembre, les pays sont invités à fournir d’ici le 31 octobre leurs engagements nationaux en matière de GES à horizon 2025 ou 2030. A la lumière des contributions déjà publiées, elles ne devraient pas permettre de rester sous les 2°C. D’où la nécessité de s’accorder sur un mécanisme permettant de revoir ensuite ces ambitions à la hausse, les progrès technologiques aidant, expliquent les promoteurs de l’accord. Sur la question fondamentale de la répartition de l’effort entre pays développés et en développement, « on a fait aussi un grand pas en avant », selon Mme Tubiana, tous acceptant désormais de rendre compte de leurs actions en matière de climat. « Tout n’est pas réglé (…), mais on sent une évolution tout à fait notable », avec « des participants dans une dynamique positive ».   AFP

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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