1- Un citoyen qui recycle 2- Une municipalité qui collecte 3- Un caza qui traite Le problème est clair: 1- L’enfouissement est nuisible 2- le rejet dans la mer est un crime 3- L’incinération est mortelle Qu’est-ce qui se passe au Liban depuis le 17 Juillet, 2015? Une folie dans chaque quartier, dans chaque village et dans chaque ville… Les droits du citoyen les plus fondamentaux ne sont respectés, comme les gens ne peuvent pas ouvrir les fenêtres de leurs maisons pour respirer. Comment les jours passent sans former jusqu’à présent une cellule de crise pour faire face à une catastrophe sanitaire et environnementale qui n’a pas touchée le Liban, même en temps de guerre? La solution est facile et ne nécessite pas des millions de dollars pour l’exportation de déchets à l’étranger. A noter que les pays qui se respectent, considèrent la pyramide de gestion des déchets adoptée universellement, qui n’a jamais mentionné l’exportation comme moyen de traitement des déchets. 1- Le citoyen libanais doit assumer immédiatement la responsabilité de la production de ses déchets, et il doit commencer à réduire ses déchets, adopter la réutilisation, trier à la source et respecter le calendrier imposé par la municipalité qui détermine les jours de la collecte selon le type des déchets triés. 2- La municipalité doit obtenir rapidement les sommes d’argent pour pouvoir recueillir les déchets accumulés dans les rues en les transférant vers le centre de tri dans le caza. Puis elle commence immédiatement à diffuser un mécanisme pour le tri et un calendrier pour la collecte. 3- Une cellule de crise doit être formée des municipalités, de la société civile et des experts pour déterminer le meilleur site ou plus d’un site pour trier les déchets, les traiter et non pas pour les enfouir ou les incinérer. Cette feuille de route a été présentée au gouvernement et au ministère de l’Environnement avant 10 jours de la fermeture de la décharge de Naamé- Ain Drafil, nous n’avons pas obtenu aucune réponse jusqu’à présent ni aucun contact après 17 jours du début de la crise.