Après un an et demi de la proposition d’une solution intégrée pour la gestion des déchets solides à Beyrouth et au Mont Liban, par le Mouvement écologique libanais, se basant sur le principe du tri à la source, après la fermeture de la décharge de Naameh-Ain Drafil sous le titre «le recyclage pour économiser », la réponse du ministre de l’Environnement à cette proposition manquait de suivi. Aujourd’hui, nous sommes surpris que son Excellence, et après avoir épuisé toutes les idées et les solutions n’ayant pas aperçues la lumière, souhaite que le ministre de l’Intérieur et des Municipalités demande aux municipalités d’encourager le tri. Le « Mouvement écologique libanais » connaît avec certitude-comme il est proche des gens et de leurs préoccupations- que le tri à la source est possible. A noter que notre mouvement comprend des dizaines des organisations caractérisées par leurs bonnes initiatives dans le domaine du tri, notamment l’organisme de la préservation de l’environnement à Becharré, l’organisation de l’«Appel de la Terre» à Arabsalim, « Chouaah Al Biaa » BEA à Sarafand, l’établissement de la maison libanaise pour l’environnement à Kfarhim, Soil Association à Hasbaya, l’association pour le développement de l’Homme et de la Nature à Saida, l’organisation d’Al Maydan à Zgharta, l’organisation Terre- Liban, ainsi que plusieurs autres initiatives. Pourquoi votre Excellence, n’a pas confiance en notre expertise accumulée durant plus de vingt ans? Pourquoi cette rupture avec la société civile compétente? N’avons- nous pas éviter des milliers de décharges sauvages qui s’étalent à Beyrouth et au Mont Liban? Monsieur le ministre: 1- Vous avez demandé de procurer des sacs destinés à la collecte, qui va supporter les frais dans des municipalités en faillite? 2- Le tri à travers un sac nécessite un autre tri, comment avez-vous sensibilisé les municipalités pour assumer ce rôle? 3- Quelles sont vos instructions dans le domaine du traitement des déchets organiques qui inquiètent tous le monde à cause de leurs odeurs et leurs conséquences sanitaires? 4-Quel est le sort des déchets spéciaux et dangereux comme les lampes et les batteries? 5- Où les municipalités vont transférer leurs ordures? Il semble que nous avons vraiment besoin d’une désobéissance civile positive, qui nous pousse à avoir confiance en nos capacités et notre potentiel, après l’incapacité des institutions étatiques à résoudre la crise qui est entrée dans son premier mois, sans aucune réaction de la part des responsables. Traduit de l’arabe par Maya Samaha